Contexte de l'incident
Un bateau transportant douze militants de nationalités diverses a été intercepté par la marine israélienne le 9 juin 2025, alors qu'il tentait de briser le blocus imposé à Gaza. Les militants étaient partis d'Italie le 1er juin 2025, dans le cadre d'une action de la Coalition de la flottille pour la liberté, un mouvement international non violent en soutien aux Palestiniens. Cette initiative visait à fournir de l'aide humanitaire et à protester contre le blocus de Gaza, imposé par Israël et l'Égypte, souvent critiqué pour aggraver la situation humanitaire à Gaza, exacerbée par le conflit en cours depuis octobre 2023.
Actions menées
Parmi les douze militants se trouvaient six Français, dont un journaliste d'Al Jazeera, Omar Faiad, et un médecin, Baptiste André. Deux d'entre eux ont accepté leur expulsion d'Israël après avoir signé les documents requis par les autorités israéliennes. Les quatre autres, dont Rima Hassan, eurodéputée de la France insoumise, ont refusé l'expulsion et doivent être présentés devant un juge israélien pour que leur expulsion soit éventuellement ordonnée.
Réactions internationales et suite de l'incident
Le ministre des Affaires étrangères de la France, Jean-Noël Barrot, a commenté la situation depuis un sommet sur les océans à Nice, dénonçant certaines manœuvres de désinformation liées à cet incident. Il a affirmé que les agents diplomatiques français à Tel Aviv travaillaient avec professionnalisme et dévouement pour assurer la protection consulaire des ressortissants français.
La militante écologiste suédoise Greta Thunberg, également présente à bord, a été autorisée à quitter Israël et se rendait en Suède via la France. Parmi les réactions politiques notables, le président Emmanuel Macron a ouvertement critiqué le blocus de Gaza, tandis que Jean-Luc Mélenchon, l'un des leaders de la gauche radicale française, a critiqué la gestion de l'incident par les services français, affirmant que les familles des militants n'avaient pas été suffisamment informées.
Conséquences et poursuites judiciaires
Les militants qui ont refusé l'expulsion doivent comparaître devant une autorité judiciaire en Israël. La France continue de travailler pour leur protection consulaire et pour faciliter leur rapatriement. L'incident a suscité des manifestations de soutien aux militants à travers la France, orchestrées en grande partie par des groupes politiques de gauche. Cet événement attire l'attention sur le blocus israélien de Gaza, critiqué pour son impact humanitaire.