Contexte militaire et objectifs israéliens
À partir de mi-mai 2025, Israël a intensifié ses opérations militaires dans la bande de Gaza, avec l'annonce par le Premier ministre Benjamin Netanyahu de l'intention de "prendre le contrôle de tout le territoire". Cette initiative a vu une intensification de l'offensive terrestre et aérienne, baptisée "Chariots de Gédéon", visant à vaincre le Hamas et à libérer les otages israéliens capturés lors de l'attaque du 7 octobre 2023.
Contexte humanitaire
En parallèle des opérations militaires, Israël a partiellement levé le blocus sur la bande de Gaza, imposé depuis le 2 mars 2025, pour permettre l'entrée d'une "quantité de base de nourriture". Cette décision, en grande partie due aux pressions internationales et à des raisons diplomatiques, visait à éviter un effondrement humanitaire catastrophique qui pourrait saper le soutien international à l'effort de guerre israélien. Selon l'Organisation mondiale de la Santé, environ deux millions de Gazaouis sont menacés par la famine.
Évacuations et conditions de vie
L'armée israélienne a incité les habitants de plusieurs secteurs du sud de Gaza, notamment Khan Younès, à évacuer en raison d'une "offensive sans précédent". Ces opérations ont été accompagnées par des appels internationaux pour garantir un accès suffisant à l'aide humanitaire, alors que certains camions d'aide ont été autorisés à entrer en territoire gazaoui.
Réactions internationales
Diverses nations, y compris des alliés occidentaux d'Israël tels que les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, et le Canada, ont exprimé de vives préoccupations sur la situation humanitaire et appelé à une reprise complète de l'aide. Les diplomaties de 22 pays ont demandé une levée complète des restrictions sur l'entrée de l'aide humanitaire, soulignant la nécessité d'une coordination par l'ONU et les ONG.
Négociations et perspectives de cessez-le-feu
Alors que l'intensification des hostilités se poursuit, des pourparlers indirects se tiennent pour envisager un cessez-le-feu. Israël a proposé la fin de l'offensive militaire sous condition de l'exil et du désarmement du Hamas, des conditions rejetées jusqu'à présent par le Hamas, qui demande un retrait total d'Israël de Gaza dans le cadre d'un accord global mettant fin à la guerre. Les négociations sur le sort des otages enlevés lors de l'attaque d'octobre continuent d'être un point central des discussions.