Contexte
La biathlète Julia Simon, membre de l'équipe de France depuis 2015, a été jugée par le tribunal correctionnel d'Albertville pour des faits de vol et de fraude à la carte bancaire. La procédure pénale porte sur des actes commis à partir de 2021 et a donné lieu à des plaintes déposées en décembre 2022 et mai 2023.
Faits reprochés
Les poursuites portent sur l'utilisation répétée des cartes bancaires de deux personnes de son entourage sportif : une coéquipière, Justine Braisaz-Bouchet, et une kinésithérapeute de l'équipe. Selon les pièces du dossier, certains achats en ligne ont été évalués à environ 2 300–2 400 euros. Des détournements de petites sommes en espèces, estimés entre 20 et 50 euros, sont également mentionnés. Les faits se seraient déroulés pendant des périodes de stage et d'hébergement partagé.
Procès et déclarations de l'accusée
Lors de l'audience, Julia Simon a reconnu l'ensemble des faits qui lui étaient reprochés et a présenté ses excuses aux personnes lésées. Elle a déclaré ne pas se souvenir clairement des actes, évoquant un « trou noir », et a indiqué suivre un suivi psychologique. Le parquet avait requis une peine de deux mois d'emprisonnement avec sursis et une amende de 20 000 euros.
Verdict et sanctions pénales
Le tribunal correctionnel d'Albertville a condamné Julia Simon à trois mois de prison avec sursis et à 15 000 euros d'amende. Le juge a par ailleurs prononcé une inéligibilité de trois ans et a refusé la demande d'effacement de l'inscription au casier judiciaire.
Éléments de procédure et risques encourus
Le procureur a rappelé que, en droit pénal, l'accusée encourait des peines maximales plus élevées (peine maximale pouvant atteindre cinq ans d'emprisonnement et une amende théorique). La décision du tribunal fixe cependant les peines appliquées telles que mentionnées ci‑dessus.
Réactions et suites disciplinaires
La Fédération française de ski (FFS) s'était constituée partie civile et a demandé un euro de dommages et intérêts symbolique. La commission nationale de discipline fédérale examinera les suites disciplinaires à donner au regard du jugement. La fédération a indiqué vouloir poursuivre l'accompagnement et l'encadrement des athlètes.
Conséquences administratives et contractuelles
Le refus du tribunal d'effacer la mention au casier judiciaire peut affecter des partenariats ou des projets professionnels de l'athlète. Des démarches contractuelles ou de sponsoring pourront être impactées en fonction des décisions des partenaires et des autorités sportives.
Situation sportive
Julia Simon demeure inscrite au palmarès sportif figurant dans le dossier. La commission fédérale décidera des éventuelles sanctions complémentaires susceptibles d'affecter sa participation à des compétitions internationales, y compris des échéances olympiques futures.
Date de la décision
Le jugement a été rendu le 24 octobre 2025.








