Résumé
Début septembre 2025, le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un s'est rendu à Pékin pour assister à un défilé militaire organisé par les autorités chinoises. La cérémonie a rassemblé de nombreux chefs d'État et de gouvernement et a été largement couverte par les agences de presse et les médias d'État.
Déplacement et arrivée
Selon plusieurs reportages, Kim Jong Un a quitté Pyongyang et a traversé la frontière nord-coréano-chinoise dans la nuit précédant son arrivée à Pékin. Les comptes rendus indiquent un trajet ferroviaire d'environ 1 300 kilomètres, d'une durée proche d'une journée. Des photographies diffusées par l'agence officielle nord-coréenne (KCNA) et par d'autres médias montrent le dirigeant à quai et à l'intérieur d'un wagon.
Plusieurs sources décrivent le train comme blindé et équipé de protections renforcées. Les autorités sud-coréennes ont estimé que la vitesse du convoi était limitée par le poids des équipements de protection et par des mesures de sécurité particulières.
Événement à Pékin et invités
Le défilé, présenté comme une commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale, a accueilli une vingtaine de dirigeants étrangers invités par la Chine. Parmi eux figuraient Xi Jinping et Vladimir Poutine. Des observateurs et des services de renseignement ont évoqué la possibilité d'échanges protocolaires particuliers et ont signalé des discussions informelles entre certains chefs d'État.
Mesures de sécurité et organisation
Les autorités de Pékin ont mis en place des dispositifs de sécurité renforcés autour des zones concernées, avec des barrières, des contrôles et des restrictions de circulation signalées autour de lieux symboliques tels que la place Tiananmen. Les détails précis du dispositif protocolaire sont restés en grande partie confidentiels.
Contexte diplomatique
Avant et pendant la cérémonie, la Chine et la Russie ont échangé des déclarations publiques sur l'état de leurs relations bilatérales. Des propos de responsables russes et chinois ont été relayés, qualifiant les liens russo-chinois de « sans précédent » et évoquant une « collaboration stratégique complète ». Ces formules ont été présentées dans les reportages comme s'inscrivant dans un contexte de tensions avec certains pays occidentaux.
Relations entre la Corée du Nord et la Russie
Des rapports antérieurs ont rappelé des liens historiques entre la Corée du Nord et la Russie, notamment hérités de la période de la guerre froide. Plusieurs sources médiatiques et responsables sud-coréens ont indiqué que la Corée du Nord pourrait avoir fourni des effectifs ou du matériel en lien avec le conflit en Ukraine; Séoul a cité des renseignements estimant qu'environ 2 000 soldats nord-coréens auraient été tués. Ces éléments ont été présentés comme des informations rapportées par des autorités et n'ont pas été vérifiés de manière indépendante dans cet article.
Analyses et réactions
Des spécialistes cités par la presse ont interprété la présence de Kim Jong Un comme un signe d'une acceptation diplomatique plus visible de la Corée du Nord au sein d'un groupe d'États incluant la Chine et la Russie, et comme un marqueur des priorités géopolitiques de ces pays. Des services de renseignement ont par ailleurs anticipé un traitement protocolaire particulier pour le dirigeant nord-coréen lors des cérémonies.
Sources principales citées
Les informations présentées reposent sur des comptes rendus d'agences de presse internationales, sur des communiqués des médias d'État nord-coréens (KCNA) et sur des déclarations de responsables et de services de renseignement citées dans la presse.