Contexte de l'incident
Lors d'une rencontre de Ligue 1 entre le Toulouse Football Club et Le Havre AC, Aron Dønnum, joueur du TFC, a effectué un geste en agitant la main devant le nez de Simon Ebonog à l'issue d'un duel. L'action est survenue en fin de temps additionnel et a provoqué des réactions sur le terrain et après la rencontre.
Déroulement et déclarations
Pendant et après le match, des protestations des joueurs et du staff du Havre ont conduit à des échanges entre les deux équipes. L'entraîneur du Havre a estimé que le geste avait une connotation raciale et l'a exprimé publiquement. Aron Dønnum a nié toute intention raciste en zone mixte, déclarant avoir mimé un geste lié à une odeur et expliquant qu'il avait voulu éviter une confrontation physique.
Le coach de Toulouse a déclaré avoir visionné l'action et a exprimé son soutien au joueur, affirmant connaître le caractère de Dønnum et contestant l'association de son geste au racisme. Plusieurs coéquipiers du joueur ont publié des messages de soutien sur les réseaux sociaux, reprenant des formules d'appui et partageant des photos.
De leur côté, des joueurs et responsables du Havre ont condamné le geste et ont demandé que l'incident figure dans le rapport du match. Les délégués du match ont mentionné l'épisode dans leur rapport.
Réactions institutionnelles et procédures
Le Conseil national de l'éthique de la Fédération française de football (FFF) s'est saisi du dossier. Cette saisine entraîne la transmission du dossier à la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) pour instruction et décision ultérieure.
Le dossier a été inscrit pour examen, l'incident figurant dans le rapport du délégué présent au match. Une instruction peut être ouverte pour déterminer la qualification des faits avant la tenue d'une audience disciplinaire. Un précédent jurisprudentiel a été évoqué concernant un geste similaire jugé par la commission de discipline dans le passé, sans que la circonstance raciale n'ait été retenue, mais ayant entraîné une suspension.
Sanctions possibles
Selon les règles en vigueur, la qualification retenue pour les faits conditionnera la sanction. Si le comportement est qualifié de "comportement blessant", la sanction peut être limitée. Si le comportement est retenu comme discriminatoire, le barème applicable prévoit une peine pouvant aller jusqu'à dix matchs de suspension.
Situation actuelle
Le dossier a été transmis aux instances disciplinaires et une convocation du joueur devant la commission de discipline a été annoncée. La procédure d'instruction et la décision éventuelle dépendront des éléments recueillis par la commission et du calendrier de ses réunions.








