Contexte de la situation
La Turquie a récemment réaffirmé son opposition forte à la présence de combattants kurdes en Syrie. Cette opposition a été exprimée lors d'une réunion téléphonique entre le chef de la diplomatie turque, Hakan Fidan, et le secrétaire d'État américain, Antony Blinken. La Turquie considère les Forces démocratiques syriennes (FDS) comme une extension du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), organisation que le pays classe comme terroriste.
Position de la Turquie
Hakan Fidan a déclaré que les FDS, principalement kurdes et soutenues par les États-Unis, ne sont pas acceptable en Syrie. Il a insisté sur le fait que l'organisation PKK/FDS "ne peut pas être acceptée en Syrie", selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères turc. La Turquie perçoit les FDS comme une menace sérieuse à sa sécurité nationale.
Relation avec la Syrie et la transition politique
Parallèlement, la Turquie a manifesté son désir de coopérer avec les nouvelles autorités syriennes à Damas afin de stabiliser le pays et d'assurer une transition politique ordonnée. Les nouvelles autorités syriennes ont récemment conclu un accord pour dissoudre tous les groupes armés et les intégrer au ministère de la Défense, à l'exception des FDS.
Contexte historique
Depuis le début du conflit syrien en 2011, les Kurdes ont créé une région autonome dans le nord de la Syrie, profitant de l'affaiblissement du régime central de Bachar al-Assad. Cette situation a longtemps suscité des inquiétudes de la Turquie, toujours très sensible à la question kurde. Les FDS ont joué un rôle essentiel dans la lutte contre le groupe État islamique, contribuant à sa défaite en 2019.
Conclusion
La position ferme de la Turquie concernant la présence kurde en Syrie persiste, entraînant des répercussions sur la politique régionale et sur les relations internationales, notamment avec les États-Unis et la Syrie.