Contexte humanitaire à Gaza
Depuis le mois de mars, la bande de Gaza vit sous un blocus total instauré par Israël. Cette mesure a entraîné des pénuries sévères de nourriture, de médicaments et d’autres produits essentiels. Cette crise provoque une pression internationale accrue afin d’alléger les restrictions et de permettre l’entrée de l’aide humanitaire.
Initiatives internationales pour l’aide et les évacuations
Pour répondre à l’urgence, plusieurs États ont lancé des initiatives de largage d’aide humanitaire et d’évacuations médicales. Le Royaume-Uni, par la voix de son Premier ministre Keir Starmer, a annoncé sa participation aux largages d’aide et à l'évacuation d’enfants nécessitant des soins hors de Gaza. La Jordanie, les Émirats arabes unis, la France, l’Allemagne ainsi que la Belgique participent également à ces opérations, parfois sous réserve d’accords supplémentaires.
Appels à la levée des restrictions et critiques sur les largages
Le 25 juillet, des représentants de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni ont appelé ensemble le gouvernement israélien à lever immédiatement les restrictions imposées à l’aide. Bien qu’Israël soutienne qu’il n’empêche pas l’entrée de camions humanitaires, de nombreuses organisations humanitaires, dont l’Unrwa, pointent du doigt la lourdeur des contraintes logistiques et administratives, et estiment que les largages aériens sont inefficaces et risqués, plaidant pour une ouverture durable des accès.
Situation alimentaire et organisation des opérations à Gaza
La gravité de la crise est illustrée par les données du Programme alimentaire mondial, selon lesquelles environ un tiers de la population ne s’alimente pas pendant des jours entiers. Les opérations de largage d’aide orchestrées par les Émirats arabes unis, la Jordanie et la France ont déjà eu lieu, mais font face à des contraintes logistiques et parfois à des incidents lors de la distribution.
Selon des sources israéliennes, les largages d’aide sous la coordination des Émirats arabes unis et de la Jordanie devraient reprendre sous peu, maintenus face à l’ampleur des besoins humanitaires de la population de Gaza affectée par plus de vingt-et-un mois de conflit, des restrictions d'accès et un risque élevé de famine.