Contexte de l'annonce
En 2025, le Kosovo a annoncé sa volonté d'accueillir temporairement sur son sol jusqu'à 50 ressortissants de pays tiers ayant été expulsés des États-Unis. Cette annonce a été faite par le Premier ministre sortant, Albin Kurti, via un message publié sur Facebook. Il y exprime la "reconnaissance éternelle" du Kosovo envers les États-Unis pour leur soutien continu et leur coopération.
Détails de l'accord
L'accord, en réponse à une requête de Washington, sera en vigueur pour une durée d'un an. Les individus concernés seront sélectionnés à partir d'une liste proposée par les États-Unis, et devront répondre à des critères spécifiques relatifs à l'État de droit et à l'ordre public. Le Kosovo, considéré comme l'un des pays les plus pauvres d'Europe, collabore étroitement avec les États-Unis, dont le rôle a été crucial dans l'obtention de son indépendance en 2008.
Contexte politique et social
Cette décision intervient dans un contexte de tensions migratoires aux États-Unis, notamment en Californie, où de nombreuses manifestations ont eu lieu contre la politique migratoire stricte de l'administration Trump. Par ailleurs, le Kosovo a récemment signé un accord avec le Danemark pour l'accueil de prisonniers étrangers, permettant à ces derniers de purger leur peine dans une prison kosovare.
Relations avec les États-Unis
Le soutien des États-Unis à l'indépendance du Kosovo a cimenté une relation forte entre les deux nations. En témoignent les nombreux symboles de cette alliance visibles dans la capitale, Pristina, où des boulevards portent les noms d'anciens présidents américains comme George W. Bush et Bill Clinton. Les États-Unis exercent également une influence politique et économique importante au Kosovo, ce qui a amené certains à affirmer en plaisantant que le pays dispose de deux gouvernements : l'un, officiellement élu, et l'autre, impliqué à travers l'ambassade américaine.