Contexte et déroulement des discussions
Le 15 décembre 2025, des pourparlers se sont tenus à Berlin entre des représentants ukrainiens, des émissaires américains et des dirigeants de plusieurs pays européens. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rencontré, entre autres, des envoyés américains cités dans les échanges. Les discussions ont porté sur un projet d'accord visant à mettre fin aux hostilités avec la Russie et sur les garanties de sécurité à offrir à l'Ukraine en cas de cessez-le-feu.
Position et déclarations des États-Unis
Les autorités américaines ont proposé des garanties de sécurité décrites comme robustes et comparables, selon elles, à la logique de l'article 5 du traité de l'OTAN. Les États-Unis ont indiqué qu'ils soutiendraient un mécanisme de surveillance et de vérification du cessez-le-feu, placé sous conduite américaine. Le président des États-Unis a exprimé un optimisme public quant à l'avancement des négociations tout en restant discret sur les contacts directs avec la Russie.
Propositions européennes
Les dirigeants de plusieurs pays européens et les institutions de l'Union européenne ont publié une déclaration proposant la création d'une force multinationale pour l'Ukraine. Selon ce texte, cette force serait composée de contributions de nations volontaires et soutenue par les États-Unis. Le document prévoit également un engagement en faveur d'un soutien durable aux forces armées ukrainiennes, avec un effectif cible indiqué à 800 000 soldats en temps de paix, et un appui à la reconstruction économique du pays. La déclaration réaffirme le principe selon lequel les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force.
Signataires et acteurs impliqués
La déclaration européenne a été présentée comme soutenue par plusieurs chefs d'État et de gouvernement et par les présidents des institutions européennes. Les participants aux discussions incluaient des représentants allemands, français, britanniques, italiens, polonais, nordiques et des institutions de l'UE. Des émissaires américains ont pris part aux échanges bilatéraux et aux réunions multilatérales organisées à Berlin.
Points de désaccord et questions non résolues
La question des concessions territoriales réclamées par la Russie, notamment concernant des zones du Donbass, n'a pas été traitée dans le texte européen et demeure un point de désaccord central. La Russie a précédemment conditionné l'arrêt des combats à la cession de territoires sous son contrôle, position rejetée par l'Ukraine. Kiev a exprimé sa préférence pour un cessez-le-feu fondé sur le gel de la ligne de front plutôt que sur la cession de territoires.
Aspects opérationnels et sécurité
Le document européen mentionne la mise en place d'un mécanisme de surveillance et de vérification du cessez-le-feu placé sous conduite américaine et précise que la force multinationale interviendrait selon les contributions volontaires des États participants. Lors de la visite du président ukrainien à Berlin, des mesures de sécurité renforcées ont été mises en place autour des sites officiels.
Enjeux financiers et soutien à la reconstruction
L'Union européenne discute de l'utilisation des avoirs russes gelés pour financer la défense et la reconstruction de l'Ukraine. Des obstacles subsistent entre États membres, en raison de réserves exprimées par certains pays concernant l'emploi de ces fonds et les risques de représailles.
Réactions russes et perspectives
Le Kremlin a indiqué attendre d'être informé des résultats des pourparlers et a annoncé qu'il formulerait des objections. Les responsables européens et américains ont précisé que la mise en œuvre d'un accord dépendrait de la volonté de la Russie d'accepter les termes proposés. Les discussions à Berlin ont été présentées par les participants comme une étape d'un processus négocié, sans qu'un accord final n'ait été annoncé à l'issue des rencontres.
Situation humanitaire et militaire
Les communiqués publiés dans le contexte de ces pourparlers ont rappelé les difficultés sur le terrain : mouvements de forces, pertes humaines et dommages aux infrastructures, ainsi que les effets des opérations militaires sur l'approvisionnement en électricité et en chauffage pour la population civile. Des allégations d'actions militaires ponctuelles ont été rapportées par les parties sans vérification indépendante dans les textes analysés.
Suites attendues
Les participants ont indiqué que les négociations se poursuivraient et que des réunions supplémentaires entre les représentants ukrainiens, les États-Unis et les pays européens étaient envisagées pour tenter d'aboutir à un accord global. La mise en œuvre éventuelle des propositions dépendra des décisions des États impliqués, de l'alignement des positions sur les questions territoriales et des réactions de la Russie.








