Contexte des attaques
Depuis le début du conflit accru dans la bande de Gaza en octobre 2023, les rebelles houthis du Yémen ont intensifié leurs attaques contre Israël. Soutenus par l'Iran, ces rebelles ont revendiqué divers tirs de missiles et de drones sur le territoire israélien, en soutien aux Palestiniens. Ces actions s'inscrivent dans une escalade de la violence régionale suite à une attaque du Hamas sur Israël.
Interception de missiles
Le 5 janvier 2024, l'armée israélienne a annoncé avoir intercepté un missile provenant du Yémen, après que des sirènes eurent retenti à Talmei Elazar, dans le nord d'Israël. Cet incident n'est pas isolé, car des interceptions similaires avaient eu lieu auparavant, y compris l'interception d'un missile et d'un drone le 3 janvier. Les Houthis ont revendiqué ces attaques, déclarant viser des infrastructures clés comme l'aéroport international Ben Gourion et une centrale électrique située au sud de Jérusalem.
Riposte israélienne
En réponse aux tirs multiples des Houthis, Israël a mené des frappes aériennes sur le Yémen à plusieurs reprises. Ces actions visent à désamorcer les menaces continues posées par les rebelles yéménites. En parallèle, l'armée israélienne a intensifié ses opérations dans la bande de Gaza, bombardant plus de 100 cibles situées dans cette région et éliminant des combattants affiliés au Hamas.
Réaction internationale
À l'international, l'Iran a condamné les actions militaires soutenant Israël, et les États-Unis ainsi que le Royaume-Uni ont été mentionnés par les médias houthis comme étant impliqués dans des frappes à Saada, un fief houthi. Cependant, aucune réaction officielle n’a été émise par ces pays au moment des incidents. La situation régionale reste tendue avec des efforts diplomatiques en cours, notamment sous l'égide du Qatar et de l'Égypte, pour parvenir à un cessez-le-feu durable entre Israël et le Hamas.