Contexte
En avril 2025, les relations diplomatiques entre la France et l'Algérie se sont considérablement détériorées à la suite d'une série d'événements marquants. Ce refroidissement a été concrétisé par l'expulsion de douze fonctionnaires français par le gouvernement algérien, suivi par des mesures de représailles similaires prises par Paris.
Tensions Diplomatiques
Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, a qualifié la relation entre les deux pays de « totalement gelée » lors de plusieurs interviews. Cet état de tension a été aggravé par le rappel pour consultations de l'ambassadeur de France en Algérie, Stéphane Romatet, qui est resté à Paris depuis. À ce jour, aucune date n'a été fixée pour son retour à Alger.
Jean-Noël Barrot a attribué la responsabilité de cette situation au gouvernement algérien, accusé d'avoir pris des décisions abruptes en expulsant les fonctionnaires français. Il a souligné que cela n'affectait pas seulement les relations administratives mais aussi les vies personnelles de nombreuses familles.
Mesures de Sanctions
Face aux tensions persistantes, la France avait précédemment mis en place des sanctions, notamment en limitant l'accès au territoire français pour certains dignitaires algériens. Le ministre français des Affaires étrangères n'a pas exclu la possibilité d'imposer de nouvelles sanctions, mais il a refusé de divulguer une stratégie précise, affirmant qu'une telle approche fait partie intégrante des mécanismes diplomatiques.
Commémorations en Algérie
En dépit des tensions, des parlementaires français, incluant des députés et sénateurs de gauche et du centre, se sont rendus en Algérie pour commémorer les massacres de Sétif survenus le 8 mai 1945. Ces commémorations ont eu lieu dans un climat de tensions diplomatiques accrues entre Paris et Alger. Jean-Noël Barrot a insisté sur l'importance de ces événements dans la démarche de la France de maintenir une "mémoire de vérité", entreprise depuis 2017. À cette occasion, des gestes symboliques tels que le dépôt d'une gerbe par l'ambassade de France à Alger ont été notés.
Conclusion
Les relations entre la France et l'Algérie en 2025 restent complexes et fragiles, marquées par des mesures réciproques et un dialogue difficile. Une résolution n'est pas encore en vue, et les deux nations restent enracinées dans une diplomatie de sanctions et de réconciliation historique.