Résumé
La verrerie Duralex a recueilli en quelques heures des promesses d'investissements supérieures à cinq millions d'euros lors d'une opération ouverte le 3 novembre 2025, selon l'annonce du directeur général de l'entreprise.
Contexte
Duralex avait failli disparaître en avril 2024. L'entreprise a été reprise par ses salariés sous la forme d'une coopérative en juillet 2024. La reprise visait à assurer la poursuite de l'activité et le redressement industriel et financier de la société.
Modalités de la levée de fonds
L'opération, ouverte le 3 novembre 2025 via la plateforme en ligne Lita, proposait des titres participatifs, un instrument hybride entre action et obligation souvent utilisé par des coopératives. La souscription minimale était de 100 euros. Les titres proposés offrent un taux nominal de 8 % par an pendant sept ans et n'accordent pas de droit de vote aux assemblées générales. Un avantage fiscal partiel a été annoncé. Ces titres ne sont pas garantis et comportent un risque de perte pour les souscripteurs.
Montant et participation
Plus de cinq millions d'euros de promesses d'investissements ont été enregistrées en quelques heures. Un montant de 5,8 millions d'euros avait été signalé peu après 15 h lors du lancement. Près de 7 000 personnes ont réservé un investissement, avec des engagements individuels allant jusqu'à 30 000 euros pour l'une d'entre elles. Les souscriptions signalées étaient, au moment de l'annonce, des promesses non contraignantes.
Risques et destination des fonds
L'entreprise a précisé que ces titres ne constituent pas un placement garanti et présentent des risques de perte pour les souscripteurs. Les fonds visent à financer des investissements industriels (nouvelles machines, modernisation) et le développement de nouveaux modèles produits.
Objectifs financiers et trajectoire
Duralex a indiqué un objectif de chiffre d'affaires proche de 33 millions d'euros pour l'exercice en cours et a précisé devoir atteindre environ 35 millions d'euros pour retrouver l'équilibre financier, avec une cible de 39 millions d'euros à horizon 2030. Le plan de sauvegarde validé par le tribunal de commerce reste la référence pour la trajectoire de redressement ; l'entreprise estime que des actions complémentaires sont nécessaires.
Déclarations et suites prévues
Le directeur général, François Marciano, a indiqué que l'opération avait rencontré une forte demande et que d'autres initiatives seraient envisagées pour permettre à des personnes intéressées d'investir. L'entreprise a rappelé que la levée de fonds s'inscrivait dans un ensemble de mesures destinées à consolider la coopérative et à financer la modernisation de l'outil industriel.








