Résumé de l'événement
Début novembre 2025, Cécile Kohler et Jacques Paris, deux ressortissants français détenus en Iran depuis mai 2022, ont été libérés de la prison d'Evin puis remis aux autorités françaises présentes à Téhéran. Ils ont été transférés à la résidence de l'ambassadeur et à l'ambassade de France à Téhéran, où ils se trouvent sous la protection des services diplomatiques français.
Arrestation et détention
Le 7 mai 2022, Cécile Kohler et Jacques Paris ont été arrêtés à Téhéran à l'issue d'un séjour. Ils ont d'abord été détenus à la prison d'Evin, puis, en juin d'une année ultérieure, transférés vers un lieu gardé secret. Leurs avocats ont qualifié leur détention d'arbitraire et l'ont chiffrée à 1 277 jours.
Procédure judiciaire et accusations
Les autorités iraniennes ont inculpé les deux ressortissants pour « espionnage », alléguant des liens avec des services de renseignement étrangers. Au cours de la procédure judiciaire, la justice iranienne a condamné Cécile Kohler et Jacques Paris. Les intéressés ont nié ces accusations à chaque étape de la procédure.
Libération et situation immédiate
La remise aux autorités françaises à Téhéran a été annoncée début novembre 2025. Ils ont été conduits à la résidence de l'ambassadeur et à l'ambassade de France, où des équipes diplomatiques et médicales ont été dépêchées pour les prendre en charge. Les autorités françaises ont indiqué qu'ils étaient sous protection consulaire et qu'ils n'étaient pas encore autorisés à quitter l'Iran.
Déclarations officielles et suivi diplomatique
Les autorités françaises ont qualifié cette sortie de prison de « première étape » et ont indiqué que le dialogue diplomatique se poursuivait pour organiser leur retour définitif en France. Le ministère des Affaires étrangères a précisé que le transfert à l'ambassade constituait une mesure de protection et a annoncé l'envoi d'un renfort comprenant notamment des personnels médicaux et des agents du centre de crise et de soutien.
Éléments en suspens et questions humanitaires
Des échanges diplomatiques bilatéraux ont été évoqués dans la période ayant précédé la remise des deux ressortissants, y compris la possibilité d'un échange de détenus. Une ressortissante iranienne détenue en France a été libérée sous contrôle judiciaire dans la période précédant la remise, sans que la nature exacte des négociations soit rendue publique.
Des examens médicaux ont été programmés pour confirmer l'état de santé des deux personnes et organiser leur suivi. Les démarches administratives et judiciaires nécessaires à leur rapatriement restent à mener par les équipes diplomatiques et les autorités compétentes.








