Contexte et date d’entrée en vigueur
À partir du 3 novembre 2025, LinkedIn commencera à utiliser certaines données de ses utilisateurs pour entraîner des modèles d'intelligence artificielle générative, selon des communications publiées par la plateforme en septembre et en novembre.
Données concernées
Les catégories de données indiquées comme pouvant servir à l’entraînement incluent :
- Les éléments du profil (nom, photo, trajectoire professionnelle, formation, recommandations de compétences, localisation).
 - Les publications publiques, réponses aux publications et contributions aux échanges de groupes.
 - Les posts, articles et réponses publiques enregistrés par les membres.
 - Une partie des échanges avec des recruteurs et les CV fournis dans le cadre de candidatures.
 - Les questions adressées à l’IA de LinkedIn.
 
Données exclues
LinkedIn précise que certaines données ne seront pas utilisées pour l’entraînement, notamment :
- Les messages privés.
 - Les données relatives aux salaires.
 - Les données de membres susceptibles d’être mineurs (par exemple si la personne est identifiée comme actuellement dans un établissement d’enseignement secondaire ou son équivalent local), même si la préférence d’utilisation est activée.
 
Paramètres et droit d’opposition
Les titulaires de compte peuvent s’opposer à l’utilisation de leurs données pour l’entraînement des modèles d’IA. L’option peut être désactivée dans les paramètres de confidentialité des données, en décochant l’option décrite comme « Utiliser mes données pour entraîner les modèles d’IA de création de contenu » ou en remplissant le formulaire d’opposition indiqué par la plateforme. LinkedIn indique que cette préférence peut être modifiée à tout moment et recommande de vérifier l’affichage de la préférence sur le compte après modification.
Portée géographique et aspects techniques
La mesure s’applique aux utilisateurs de plusieurs régions, dont l’Union européenne, l’Espace économique européen, la Suisse, le Canada, les États-Unis, le Royaume‑Uni et Hong Kong, selon les communications de la plateforme. LinkedIn utilise des services d’infrastructure fournis par Microsoft, y compris des modèles accessibles via Azure OpenAI, pour certaines fonctionnalités d’IA générative.
Déploiement et antécédents
La plateforme avait annoncé ce changement dans un billet en septembre et envoyé des notifications aux membres avant l’entrée en vigueur. La fonctionnalité avait déjà été mise en place auparavant dans certaines régions. D’autres entreprises du secteur ont adopté des pratiques similaires concernant l’utilisation de contenus publics pour entraîner des modèles d’IA, avec des mécanismes de refus proposés aux utilisateurs.








