Introduction
Lucas Chevalier, gardien du Paris Saint-Germain, s'est retrouvé au centre d'une controverse après avoir apposé un "j'aime" sur une publication Instagram liée à une intervention politique évoquant le Rassemblement National (RN). L'incident a provoqué des réactions sur les réseaux sociaux, des prises de position politiques et une réponse publique du joueur.
Contexte sportif
Transféré au Paris Saint-Germain après un passage au LOSC, Lucas Chevalier occupe le poste de gardien de but du club. Depuis le début de la saison, ses performances ont été commentées dans la presse et sur les réseaux sociaux, notamment après des erreurs signalées lors de rencontres nationales et européennes. Lors du match opposant le PSG à l'Olympique lyonnais, joué au Groupama Stadium, il a concédé deux buts qui ont alimenté les analyses techniques.
Déroulement de la controverse
La publication aimée était une vidéo relayant un extrait d'une émission de débat diffusée sur LCP dans laquelle Julien Aubert, vice-président des Républicains, déclarait préférer le Rassemblement National dans un deuxième tour plutôt qu'un autre mouvement. Une capture d'écran montrant que Lucas Chevalier avait apposé un "j'aime" a circulé sur les réseaux sociaux dans la nuit précédant le match contre Lyon. Le like a ensuite été supprimé.
Selon les explications publiées par le joueur, il s'agirait d'une erreur de manipulation. La diffusion de la capture d'écran a suscité un vif intérêt médiatique et une discussion publique sur la responsabilité des personnalités sportives en ligne.
Réponse et réactions
Dans la nuit suivant la diffusion de la capture, après la victoire du PSG à Lyon (3-2), Chevalier a publié une série de stories sur son compte Instagram. Il y a nié partager l'orientation politique de la publication et a présenté le geste comme involontaire, regrettant que l'incident ait porté atteinte à son image et à celle de sa famille. Il a revendiqué vouloir rester discret sur ses opinions politiques et s'est déclaré avant tout footballeur.
L'affaire a suscité des réactions contrastées : certains internautes et personnalités politiques ont critiqué le joueur, tandis que d'autres, comme Éric Ciotti, lui ont apporté leur soutien et dénoncé des propos qualifiés d'injures racistes. Le débat a également été l'occasion de questionner les rapports entre notoriété sportive et engagement politique.
Suites administratives et sportives
Parmi les suites rapportées, Lucas Chevalier a rejoint Clairefontaine pour les rassemblements de l'équipe de France prévus après la trêve internationale. Le club et le joueur ont confirmé la suppression du like et la publication d'explications sur les réseaux sociaux.
Analyse
L'incident illustre la porosité croissante entre sphère privée et exposition publique pour les sportifs de haut niveau. Il interroge la gestion des comptes personnels, la rapidité des circulations d'informations sur les réseaux et les effets potentiels sur la carrière et la vie privée des joueurs. Même s'il est présenté par le joueur comme un acte involontaire, le cas soulève des questions sur la transparence et la responsabilité des figures publiques vis-à-vis de leurs interactions en ligne.








