Contexte
Lors d'une visite à New York, le président français a pris position sur le conflit entre Israël et le Hamas et sur la reconnaissance d'un État palestinien. Selon des déclarations publiques, la reconnaissance de cet État a été annoncée lors d'une intervention à l'Assemblée générale des Nations unies.
Déclarations publiques et défi
Interrogé sur BFMTV depuis New York, le président français a déclaré que le président des États-Unis "peut faire quelque chose" pour mettre fin au conflit et l'a invité à exercer une pression sur le gouvernement israélien. Il a déclaré que les États-Unis fournissaient des armes utilisées dans le conflit à Gaza, contrairement à la France. Il a ajouté: «Je vois un président américain qui est mobilisé... Le prix Nobel de la paix n'est possible que si vous arrêtez ce conflit.»
Le président américain, à la tribune des Nations unies, a déclaré rechercher la paix et a affirmé avoir «réglé sept conflits». Interrogé ensuite sur la remarque relative au prix Nobel, il a estimé que plusieurs dossiers pouvaient être concernés, en citant Gaza et la Russie, et a déclaré vouloir mettre fin au conflit à Gaza en espérant un «résultat très rapidement». Il a aussi prévu des consultations avec plusieurs pays arabes.
Rencontre bilatérale et points de divergence
Les deux dirigeants se sont rencontrés en tête-à-tête. Sur la question de la reconnaissance d'un État palestinien, le président américain a estimé à la tribune qu'une telle démarche pouvait constituer une "récompense" au Hamas en raison des attaques commises par ce mouvement. Le président français a contesté cette analyse en affirmant que la reconnaissance de l'État palestinien était au contraire un moyen d'isoler le Hamas.
Sur l'approche militaire, le chef de l'État français a reconnu que les opérations avaient visé les dirigeants du Hamas, mais il a soutenu que la seule voie militaire ne suffisait pas pour démanteler l'organisation et qu'un processus politique complet était nécessaire.
Propositions diplomatiques
Le président français a défendu un plan franco-saoudien visant une solution à deux États pour Israël et la Palestine. Ce plan, présenté comme soutenu par un grand nombre d'États au sein des Nations unies, prévoit, selon ses propos, le désarmement du Hamas et son exclusion de toute gouvernance palestinienne future.
Le président français a par ailleurs indiqué que la mise en place d'une éventuelle autorité de transition à Gaza devrait associer Israël et que l'État d'Israël devrait reconnaître la création d'un État palestinien lorsqu'il prendrait forme.
Suites et coopération
Malgré les désaccords sur la Palestine, les deux présidents ont exprimé des positions partiellement convergentes sur d'autres dossiers internationaux, notamment la situation en Ukraine. Le président américain a évoqué la recherche d'un plan de paix plus large pour Gaza, et des consultations régionales ont été évoquées pour tenter de faire avancer les négociations.