Contexte du Drame
Le 31 mai, Hichem Miraoui, un quadragénaire d'origine tunisienne, a été tué par son voisin, Christophe B., dans des circonstances ayant conduit la justice à qualifier le crime de terroriste et raciste. Le prévenu, de nationalité française, a tiré plusieurs fois sur Miraoui depuis sa voiture au cours d'une soirée où il avait consommé de l'alcool.
L'Appel à une Marche Blanche
Des proches de la victime ont appelé à une marche blanche le dimanche suivant l'incident, à Puget-sur-Argens dans le Var, où résidait et travaillait Hichem Miraoui. Cette marche vise à rendre hommage à la victime "dans la dignité" et "le respect", selon les organisateurs.
Organisation de l'Événement
La marche, qualifiée "de blanche et non de manifestation" par Majid Ellili, un proche de Miraoui, doit débuter à 15 heures au salon de coiffure Facekoop dans le centre de la commune, là où la victime travaillait. Cette distinction souligne la volonté des organisateurs de ne pas mêler cet hommage avec toute connotation politique.
Le Profil du Suspect
Christophe B., décrit par Majid Ellili comme un individu solitaire vivant en reclus dans une zone industrielle isolée du village, a été mis en examen pour assassinat à caractère terroriste. Le suspect conteste toutefois le caractère raciste du crime bien qu'il ait reconnu les faits.
Réactions et Participation
Paul Boudoube, maire divers-droite de Puget-sur-Argens, a insisté sur le caractère nécessaire de cette marche pour célébrer la mémoire de la victime. Il prône également le rejet des extrêmes et la promotion de l'amitié et du rapprochement entre les gens. Les organisateurs et la mairie anticipent une participation de 2 000 personnes, avec un encadrement par 160 membres des forces de l'ordre.
Événements Associés
Une autre marche blanche est organisée le même jour à Marseille, où plusieurs cousins de la victime résident, témoignant de l'impact émotionnel et de l'attention portée à cet événement tragique au-delà des frontières locales.