Meurtre à La Grand-Combe
Le 27 avril, un jeune Malien, Aboubakar Cissé, a été poignardé dans une mosquée de La Grand-Combe, une petite commune dans le département du Gard. L'auteur présumé, « Olivier A. », est un homme d'une vingtaine d'années, jugé très dangereux et restait en fuite quelques jours après les faits. Le suspect a diffusé une vidéo après l'attaque, dans laquelle il exprime son intention de continuer ses actes violents.
Réaction des autorités et enquête
Le procureur de la République d'Alès, Abdelkrim Grini, a précisé que la piste d'un acte antimusulman est privilégiée, mais d'autres mobiles pourraient être envisagés. Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a rencontré des représentants de la communauté musulmane et a déclaré qu'aucune piste ne serait négligée.
Le parquet national antiterroriste évalue la possibilité de se saisir de l'affaire, bien que le parquet d'Alès soit pour le moment en charge de l'enquête.
Réactions politiques et publiques
Le Président Emmanuel Macron a affirmé que "le racisme et la haine religieuse n'ont pas leur place en France" et a exprimé son soutien à la communauté musulmane. Une marche blanche a réuni un millier de personnes dans la commune, pour honorer la mémoire de la victime. Divers responsables politiques ont également exprimé leur condamnation de l'attaque, soulignant son caractère islamophobe présumé.
Mesures de sécurité renforcées
En réponse à cet incident, des mesures de sécurité ont été renforcées autour des mosquées à travers la France. Le ministre de l'Intérieur a transmis des instructions aux préfets pour assurer une protection accrue des lieux de culte musulmans, une décision réaffirmée dans ses déclarations publiques.
Conclusions et suites à donner
L'enquête, menée par environ 70 enquêteurs, se concentre sur l'identification et la capture de l'auteur présumé. La situation reste surveillée de près par les autorités pour garantir la sécurité des lieux de culte et apaiser les tensions au sein de la communauté musulmane en France.