Contexte et déroulement de l'élection
L'élection de Miss France 2026 s'est déroulée au Zénith d'Amiens le samedi 6 décembre 2025. La cérémonie a mis en scène trente candidates issues des comités régionaux, des tableaux chorégraphiés et des passages en tenue de soirée, en maillot de bain et en costume régional. Le tableau régional a mobilisé la Garde républicaine.
Le classement final a été déterminé par un vote combiné entre le public et un jury de personnalités. La comédienne Michèle Bernier présidait le jury. Pour cette édition, la société organisatrice a introduit un accompagnement confié à une ancienne lauréate.
Résultat et profil de la lauréate
Hinaupoko Devèze, Miss Tahiti, a été élue Miss France 2026. Elle a été choisie parmi les trente candidates par le vote combiné du public et du jury. Âgée de 23 ans, diplômée en psychologie, elle a déclaré vouloir aborder, durant son année de mandat, la question de la santé mentale et la déstigmatisation des fragilités.
La première dauphine était Miss Nouvelle-Calédonie, Juliette Collet, et la deuxième dauphine Miss Normandie. D'autres candidates figurant parmi les placées incluaient Miss Guadeloupe et Miss Roussillon selon le classement communiqué à l'issue de la soirée.
Polémique autour du Top 12
Immédiatement après l'annonce des douze demi-finalistes, une vidéo tournée dans les coulisses et initialement partagée sur un compte privé a été rendue publique par un tiers. On y entend Aïnhoa Lahitete (Miss Aquitaine) et Julie Zitouni (Miss Provence) critiquer le choix du jury et tenir des propos injurieux à l'encontre de plusieurs candidates sélectionnées.
Les propos ont rapidement fait l'objet de réactions sur les réseaux sociaux. Les deux intéressées ont publié des messages d'excuse sur leurs comptes, qualifiant leurs propos de "maladroits". Julie Zitouni a expliqué avoir voulu employer un terme dans un usage familier, sans intention d'injure, et a indiqué avoir présenté ses excuses directement aux candidates concernées. Aïnhoa Lahitete a indiqué regretter son attitude, expliquant que la réaction avait été prise sous l'effet de l'émotion.
Réactions et retombées médiatiques
La diffusion de la séquence a suscité des commentaires critiques en ligne et a conduit les deux candidates à recevoir des messages d'insatisfaction et, selon leurs déclarations, des messages de harcèlement. Elles ont toutes deux communiqué publiquement des excuses et rapporté des démarches d'explication auprès des autres participantes.
Éléments annexes liés à l'édition
Programmation et conflit avec le Téléthon : l'organisation de la finale a été déplacée en début décembre en raison de contraintes de disponibilité du Zénith d'Amiens, ce qui a conduit à une exposition concurrente avec la programmation du Téléthon sur d'autres chaînes. La modification de date a été expliquée par des impératifs de réservation de salle.
Parcours de candidates : certaines participantes ont relayé leurs expériences personnelles liées à l'élection. Par exemple, Miss Midi-Pyrénées, Léa Chabrel, a fait état d'une chute sur scène lors d'un tableau, a décrit son retour auprès de sa famille et a précisé qu'elle poursuivrait ses engagements régionaux malgré sa non-sélection dans le Top 12.
Antécédents professionnels : la future Miss France avait, avant l'élection, exercé des activités de mannequinat et participé à des tournages en tant que figurante.
Conclusion
L'édition 2026 de Miss France a combiné des éléments de production scénique, un vote public-jury pour le classement final et des interventions publiques de la lauréate portant sur la santé mentale. La diffusion d'une vidéo tournée dans les coulisses a entraîné une polémique, des excuses publiques et des échanges entre les candidates concernées. L'ensemble de ces événements a concentré l'attention médiatique autour du déroulement et des suites de l'élection.








