Contexte et Origine de la Motion
Le 10 juillet 2025, une motion de censure contre Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a été largement rejetée lors d'un vote au Parlement européen à Strasbourg. Cette motion a été initiée principalement par le groupe d'extrême droite, à la suite de critiques concernant la gestion de Mme von der Leyen, notamment sur sa méthode de gouvernance perçue comme trop centralisée.
Résultats du Vote
Sur un minimum requis de 361 voix pour que la motion soit adoptée, seulement 175 députés ont voté en sa faveur, tandis que 360 se sont prononcés contre et 18 se sont abstenus. La motion a ainsi été rejetée par une majorité claire, témoignant du soutien continu à Mme von der Leyen, notamment de la part des groupes politiques sociaux-démocrates, centristes et une partie des Verts.
Position des Différents Groupes Politiques
Le Parti Populaire Européen (PPE) a fait bloc autour de la présidente, se présentant comme un facteur de stabilité pour le projet européen. Cependant, des tensions sont apparentes au sein de la majorité gouvernementale avec des critiques provenant principalement de la gauche et du centre qui déplorent des alliances alléguées entre le PPE et l'extrême droite, ce qui pourrait influencer les décisions relatives aux lois environnementales.
Malgré son opposition à la motion, le groupe Renew Europe (centre) a exprimé un soutien vigilant, demandant à Mme von der Leyen de réévaluer les alliances politiques de son groupe pour éviter tout rapprochement avec l'extrême droite.
Critiques et Accusations
Une attention particulière a été portée sur l'affaire du "Pfizergate", où Ursula von der Leyen a été accusée d'un manque de transparence concernant un échange de messages avec Albert Bourla, le PDG de Pfizer, durant la pandémie de COVID-19. Ces échanges ont fait l'objet de critiques et de plaintes pour leur absence de divulgation.
Débats Antérieurs au Vote
Avant le vote, les débats dans l'hémicycle étaient vifs. Ursula von der Leyen a critiqué ses opposants, qualifiant les initiateurs de la motion de censure "d'extrémistes" et "d'antivaccins". Le débat a également reflété les divisions politiques actuelles au sein du Parlement européen et les défis auxquels la coalition pro-européenne est confrontée.
Conclusion
Le rejet de la motion de censure souligne la continuité du soutien parlementaire à Ursula von der Leyen, tout en mettant en lumière les tensions politiques au sein de l'Union européenne. Des préoccupations persistent quant aux orientations politiques futures de la majorité parlementaire et à sa capacité à naviguer entre les défis internes et externes auxquels l'UE est confrontée.