Résumé
Des pluies de la mousson ont provoqué des crues, des glissements de terrain et des effondrements au Pakistan, principalement dans le nord et le nord‑ouest du pays. Des opérations de recherche et de secours ont été engagées pour retrouver des survivants et récupérer des corps.
Déroulement des événements
Des précipitations intenses ont affecté la région sur une période récente, avec une phase particulièrement meurtrière concentrée sur 48 heures dans plusieurs districts de la province montagneuse du Khyber‑Pakhtunkhwa (KPK). Les intempéries ont provoqué des crues soudaines, des glissements de terrain et l'effondrement d'habitations et d'infrastructures, rendant inaccessibles certaines localités.
Opérations de secours
Selon les autorités provinciales, plus de 2 000 secouristes ont été mobilisés dans le Khyber‑Pakhtunkhwa pour rechercher des survivants et récupérer des corps. Les opérations ont été compliquées par des routes coupées, des glissements de terrain et l'impossibilité d'accéder à certains secteurs par véhicule, obligeant parfois les équipes à progresser à pied.
Des équipes de secours provinciales et nationales ont signalé des difficultés logistiques pour évacuer les populations sinistrées et atteindre des hameaux isolés en zone montagneuse.
Bilan des victimes et variations des comptages
Les chiffres publiés varient selon les sources et le moment des relevés. Parmi les éléments rapportés :
- « Plus de 320 » personnes tuées en 48 heures, cité dans certains bulletins locaux.
- 307 décès signalés récemment dans le Khyber‑Pakhtunkhwa, selon l'Autorité provinciale de gestion des catastrophes.
- Des bilans cumulés divergents donnent, selon les publications, 634 morts et 768 blessés, ou 657 morts et 888 blessés depuis le début de la mousson.
- Un hélicoptère engagé dans les secours se serait écrasé, causant la mort de cinq personnes supplémentaires selon des rapports.
Répartition géographique mentionnée :
- District de Buner (KPK) : bilan local cité de 91 décès, avec des témoignages décrivant des coulées de boue et des rochers ayant enseveli des habitations.
- Districts de Swat et autres secteurs du KPK : routes et véhicules recouverts par des coulées de boue, poteaux électriques renversés.
- Cachemire administré par le Pakistan : plusieurs morts signalés (comptes variant de 9 à 11 décès selon les sources).
- Cachemire administré par l'Inde : certains comptes mentionnent au moins 60 morts et une quarantaine à une centaine de personnes portées disparues dans un village himalayen.
- Gilgit‑Baltistan : au moins cinq décès signalés et recommandations de restriction pour les visiteurs par les autorités locales.
Les écarts entre bilans reflètent des mises à jour successives et des sources différentes.
Témoignages et observations locales
Des habitants ont décrit des effondrements de pentes, des amas de boue et de rochers recouvrant des terres cultivées et des voies d'accès. Des familles et des riverains participent aux recherches et aux enterrements. Les autorités locales ont déclaré plusieurs districts « sinistrés » et organisé l'envoi de renforts.
Causes et contexte
Les causes immédiates des décès rapportées incluent les crues soudaines, l'effondrement de bâtiments, les électrocutions et des impacts de foudre. Des responsables ont souligné la faiblesse de certaines structures bâties comme facteur aggravant. Des spécialistes et autorités ont lié la répétition et l'intensification de tels phénomènes aux changements climatiques.
Mesures et perspectives
Les autorités ont indiqué que des précipitations supplémentaires étaient possibles et ont mobilisé des équipes de secours, émis des avertissements et restreint les déplacements vers certaines zones touristiques de montagne. Les bilans et l'étendue des dégâts devraient évoluer au fil des opérations de recherche et de l'arrivée d'informations supplémentaires.
Sources rapportées
Les informations synthétisées proviennent de comptes rendus et de témoignages publiés par les autorités provinciales et nationales de gestion des catastrophes, ainsi que de dépêches de presse et de témoignages locaux cités dans ces publications.