Cet article rassemble des annonces, évolutions et éléments factuels relatifs aux élections municipales de 2026 et aux débats budgétaires nationaux, issus de publications locales et nationales récentes. Il présente, de manière neutre et structurée, candidatures déclarées, soutiens, retraits, tensions internes, projets locaux et principales décisions parlementaires observées à la mi‑novembre 2025.
Calendrier
Les élections municipales auront lieu les 15 et 22 mars 2026.
Contexte national
Les campagnes municipales se déroulent dans des contextes locaux variés. On observe des annonces de candidatures, des divisions internes, des recompositions politiques et des négociations locales en vue de listes d’union. Les thèmes récurrents dans les communications publiques incluent la sécurité, la mobilité, la transition écologique, la santé de proximité, la dynamisation des centres‑villes et la participation citoyenne.
La gauche unitaire a tenu une convention à Trappes le 15 novembre 2025 et a confirmé l'organisation d'une primaire à l'automne 2026 pour désigner un candidat commun en vue de la présidentielle de 2027; les modalités précises de cette primaire doivent être précisées par les organisateurs. Plusieurs responsables et collectifs travaillent à une plateforme programmatique commune, avec des conventions thématiques annoncées pour alimenter ce travail.
Parallèlement, les débats parlementaires sur le projet de loi de finances pour 2026 et le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) ont donné lieu à des mesures adoptées en première lecture, à des amendements et à des discussions portant notamment sur la fiscalité du logement, les dispositifs d'incitation à l'investissement locatif, ainsi que sur des mesures fiscales et sociales de portée nationale.
Partis, investitures et soutiens
Le Rassemblement national a investi des têtes de listes dans plusieurs communes et poursuit le déploiement de ses candidatures locales.
Renaissance a apporté des soutiens locaux à plusieurs listes et a apporté son soutien public à certaines candidatures issues de la société civile dans des villes comme Grenoble.
Horizons, La France insoumise, Les Écologistes, le PS et d'autres formations ont acté des investitures locales et des stratégies de soutien différenciées selon les territoires.
Grandes villes et métropoles
Paris
- Des sondages ont fourni des indications variables selon les configurations d’union de la gauche et la présence de candidats tiers. La France insoumise a investi Sophia Chikirou comme tête de liste à Paris; des négociations entre composantes de la gauche concernant un périmètre d’union restent en cours.
Toulouse
- Jean‑Luc Moudenc, maire sortant, a annoncé sa candidature à sa réélection. Les discussions entre forces de gauche se poursuivent et des estimations de budgets de campagne ont été publiées par plusieurs équipes.
Marseille
- Le paysage des candidatures s'est élargi. Martine Vassal a obtenu des soutiens issus de la droite et du centre, et a reçu un appui local de Renaissance. Le Rassemblement national a investi des candidatures locales.
Grenoble
- Pierre‑Édouard Cardinal a annoncé sa candidature sans étiquette à Grenoble et a indiqué être soutenu par des personnalités issues de la société civile; le parti Renaissance a indiqué lui avoir apporté son soutien. Il a présenté trois axes prioritaires : propreté, réhabilitation des logements et commerces vacants, et renforcement de la sécurité, ainsi que la réalisation d'un audit financier de la ville.
Toulon
- La France insoumise (LFI) a annoncé qu'elle rompt sa participation à la candidature commune menée par Toulon en Commun et lance sa propre liste municipale, conduite localement par Isaline Cornil et Pierre‑Yves Denis.
Poissy
- La campagne locale oppose désormais la maire Sandrine Dos Santos au député Karl Olive, marquant une rupture dans la relation politique locale.
Arles
- Patrick de Carolis a annoncé sa candidature pour tenter de poursuivre son action municipale.
Manche : constitution des listes et enjeux locaux
La constitution des listes municipales progresse dans les communes de la Manche. Plusieurs reportages et comptes rendus locaux indiquent que la recherche de volontaires pour compléter les listes est active et parfois difficile, en particulier pour recruter des candidats disponibles. La loi impose la présentation de listes paritaires dans toutes les communes; dans la Manche, 343 communes sont identifiées comme concernées par cette obligation.
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, le cadre électoral prévoit que les listes sont « réputées complètes » même si elles comptent deux candidats de moins que le nombre légal exigé. Certains élus recommandent de prévoir des réserves de candidats sur chaque liste pour éviter des élections partielles ultérieures.
Autres communes et candidatures déclarées (sélection)
Cette sélection reprend des candidatures et annonces publiques repérées dans la presse locale et nationale. Elle n’est pas exhaustive.
Wissembourg : Jean‑François Delanoue a officialisé sa candidature sous l'étiquette du Rassemblement national.
Bollène : Anthony Zilio a officialisé sa candidature à un troisième mandat, annoncée sans étiquette.
Vernouillet : Franck Mercey, ancien directeur général des services de la commune, a annoncé sa candidature et indique avoir quasiment bouclé une liste pluraliste sans sortants.
Vieux‑Boucau : Pierre Froustey, maire sortant, a annoncé qu'il se représente.
Bavent : Francis Fontaine a annoncé sa candidature et présente une liste qui met l'accent sur l'intergénérationnel, la mobilité et l'entretien de la commune.
Saint‑Pierre‑de‑Vassols : Sandrine Raymond a officialisé sa candidature; une liste dissidente conduite par le deuxième adjoint est également en lice.
Vernouillet, Grenoble, Toulon, Arles et d'autres villes ont vu des candidatures nouvelles ou des ruptures internes signalées.
Événements, projets et dossiers locaux
Plusieurs projets locaux et événements ont été signalés : travaux patrimoniaux, consultations publiques, projets d'aménagement, initiatives citoyennes et propositions de mesures locales. Les calendriers et montants annoncés dans certains dossiers restent soumis à confirmation par les collectivités concernées.
Retraits, non‑candidatures et tensions internes
Plusieurs élus ont indiqué qu’ils ne se représentaient pas; d’autres ont formalisé leur retrait. Des tensions internes et des scissions ont été signalées dans plusieurs communes, avec des départs d’adjoints, des candidatures face à des maires sortants et des dépôts de plaintes dans certains dossiers.
Affaires médiatiques, patrimoine et usages du numérique
Des cas d'usage d'images générées par intelligence artificielle dans des vidéos de campagne ont été relevés et reconnus par les personnes concernées. Des dégradations d'affiches et des plaintes ont également été signalées.
Priorités déclarées par les candidats
Parmi les priorités déclarées par les listes et les candidats figurent la sécurité et la vidéoprotection, la mobilité, l’entretien des voiries, la santé et les services de proximité, la transition écologique, la dynamisation des centres‑villes, le soutien au commerce local et la participation citoyenne.
Budget 2026 et mesures liées au logement
Lors de l'examen du projet de loi de finances pour 2026, l'Assemblée nationale a adopté en première lecture un amendement créant un « statut du bailleur privé » destiné à encourager l'investissement privé dans le logement locatif à loyers abordables. Cette adoption s'inscrit dans le cadre du débat budgétaire et coexiste avec d'autres discussions portant sur la fiscalité et le financement de la transition écologique.
Le dispositif adopté par l'Assemblée prévoit, selon le texte issu des débats :
- un amortissement fiscal pour le neuf : 3,5 % par an pour un logement neuf à loyer intermédiaire, 4,5 % pour un logement social et 5,5 % pour un logement très social ;
- des taux pour l'ancien rénové fixés à 3 %, 4 % et 5 % respectivement selon le niveau de loyer social ;
- une limite d'application portée à 80 % de la valeur du bien et un plafond de 8 000 euros par an pour au plus deux logements bénéficiaires par contribuable ;
- l'exigence, pour l'ancien, que les travaux de rénovation représentent au moins 20 % du prix d'acquisition pour ouvrir droit au dispositif ;
- l'obligation de respecter les plafonds de loyers des logements conventionnés ; la location à des membres de la famille est exclue ;
- un engagement minimal de location, discuté dans les débats.
Le gouvernement s'est engagé, dans le cadre des discussions, à examiner une réduction des prélèvements pesant sur les bailleurs sociaux (RLS). Le texte adopté en première lecture pourra évoluer lors de l'examen au Sénat et au retour devant l'Assemblée.
Budget de la Sécurité sociale (PLFSS) et questions procédurales
Les débats sur le PLFSS pour 2026 ont donné lieu à une réécriture de la partie "recettes" en première lecture à l'Assemblée nationale. Les députés ont adopté plusieurs modifications affectant recettes et dépenses, ce qui a conduit à une réévaluation du déficit prévisionnel et des discussions sur des mesures de recettes et de dépenses. Le texte modifié a été transmis au Sénat pour examen.
Plusieurs dispositions adoptées en première lecture ont été commentées par des services de l'État pour des risques de non‑conformité au droit européen ou des imprécisions rédactionnelles; ces points pourront être retravaillés lors de la navette parlementaire.
Observations générales
Les informations rassemblées ici reflètent des décisions et annonces rendues publiques entre la fin octobre et la mi‑novembre 2025. Plusieurs situations restent ouvertes et feront l’objet d’ajustements dans la suite de la navette parlementaire et dans les phases de constitution des listes municipales. En cas de divergence entre sources, ce texte privilégie les informations corroborées par plusieurs titres ou issues d’articles de référence. Les situations en évolution ont été signalées sans spéculation.








