Faits allégués
Deux femmes accusent le rappeur connu sous le nom de scène Lomepal d'avoir commis des viols au cours de rencontres survenues en 2017. L'une des plaignantes affirme des faits survenus en mars 2017 à New York et décrit une séquence d'abord consentie puis, selon elle, devenue contrainte. L'autre plaignante allègue une agression sexuelle en janvier 2017 alors qu'elle dormait.
Dépôt de plaintes et déroulement initial
La première plainte a été déposée en 2020. Une autre plaignante a été entendue par la police en 2024. En janvier 2025, le parquet de Paris a classé sans suite les plaintes déposées par ces deux femmes et par une troisième, estimant que les faits n'avaient pas pu être clairement établis au terme des investigations. Les autorités ont indiqué que, en l'absence d'éléments matériels intervenant plusieurs années après les faits allégués, l'enquête s'était principalement appuyée sur les témoignages et sur les déclarations des entourages.
Nouvelle procédure
Les deux femmes dont les plaintes avaient été classées ont déposé une nouvelle plainte avec constitution de partie civile. Elles sollicitent la relance de l'enquête et la désignation d'un juge d'instruction. Leur avocate indique que la nouvelle démarche vise notamment à obtenir des investigations plus approfondies sur ce qu'elle qualifie de contradictions dans les déclarations de la défense et de certaines personnes de l'entourage de l'intéressé.
La troisième personne dont la plainte avait été classée a informé, par l'intermédiaire de son conseil, qu'elle ne souhaitait pas relancer la procédure pour l'instant.
Arguments avancés et éléments de procédure
La plainte avec constitution de partie civile vise à permettre la reprise des investigations et, le cas échéant, l'ouverture d'une instruction. Selon la partie plaignante, la cohérence et la répétition des récits, ainsi que des similitudes dans le mode opératoire décrit, justifient une instruction. La demande de désignation d'un juge d'instruction est, dans ce type de procédure, susceptible d'aboutir à l'ouverture d'une information judiciaire si le juge en juge la nécessité.
Position de la défense
La défense du rappeur, Antoine Valentinelli à l'état civil, a déclaré ne pas avoir d'autres commentaires sur une affaire qu'elle estime déjà examinée par la justice. L'intéressé a nié toute violence ou contrainte lors des rapports sexuels évoqués et a formulé des déclarations affirmant son innocence, citant notamment : « Je suis innocent ». La défense a indiqué que les enquêteurs avaient procédé à des interrogatoires et à des vérifications au cours de l'enquête initiale.
Situation actuelle
La procédure engagée par les deux plaignantes consiste en une nouvelle plainte avec constitution de partie civile visant la relance de l'enquête et la saisine d'un juge d'instruction. Les suites dépendront des décisions des magistrats saisis et des investigations complémentaires qui pourront être réalisées.








