Faits rapportés
Des images diffusées en décembre 2025 ont montré des salariés d'un foyer d'accueil pour mineurs tondant la tête d'un enfant et filmant la scène. Selon les éléments rendus publics, l'incident se serait produit en février 2025 au foyer Jenner, situé dans le 13e arrondissement de Paris et géré par l'association Jean‑Cotxet. Sur la vidéo, l'enfant apparaît torse nu, assis sur une chaise, tandis qu'une personne lui rase la tête avec une tondeuse.
Circulation des images et signalements
Les images ont circulé au sein d'une boucle de discussion professionnelle sur l'application WhatsApp. Des signalements aux autorités judiciaires et administratives ont été effectués ultérieurement : l'avocat de la famille indique avoir transmis des éléments en septembre 2025, et la direction de l'association déclare avoir été informée fin mars 2025, avant de prendre connaissance de l'existence de la vidéo en septembre 2025.
Enquêtes et mesures
La section du parquet de Paris dédiée aux mineurs a ouvert une enquête pour « violences volontaires sur mineur de quinze ans par personne ayant autorité ». La mairie de Paris a saisi l'autorité judiciaire et annoncé son intention de se constituer partie civile. Une enquête administrative a été lancée par la collectivité. La structure gestionnaire a indiqué avoir suspendu une salariée mise en cause et procédé au renouvellement de l'équipe encadrante.
Situation de l'enfant et démarches familiales
Les autorités locales ont précisé que l'enfant a bénéficié d'une prise en charge particulière et a exprimé le souhait de rester au foyer. L'avocat de la famille a mentionné que la mère envisageait de déposer plainte. Les suites judiciaires et administratives détermineront d'éventuelles procédures pénales ou actions civiles.
Réactions politiques et associatives
Plusieurs responsables politiques et représentants d'associations ont réagi, exigeant des éclaircissements et des sanctions. Des élus ont saisi la procureure et des acteurs de la protection de l'enfance ont rappelé les obligations de l'Aide sociale à l'enfance (ASE) en matière de protection des mineurs.
Contexte institutionnel
L'affaire intervient dans un contexte de préoccupations sur l'encadrement et le contrôle des structures d'accueil pour mineurs. Une commission d'enquête parlementaire, citée par certains acteurs, avait précédemment signalé des lacunes dans l'encadrement et le suivi des établissements dépendant de l'ASE.
Situation en cours
Les enquêtes judiciaire et administrative sont en cours. Les décisions finales concernant d'éventuelles poursuites, sanctions disciplinaires ou actions civiles dépendront des conclusions de ces investigations.








