Placement en détention
Le 2 décembre 2025, le quatrième membre présumé du commando impliqué dans le cambriolage du musée du Louvre a été placé en détention provisoire à l'issue d'un débat devant le juge des libertés et de la détention à Paris.
Interpellation et mise en examen
L'homme a été interpellé le 25 novembre 2025 sur un chantier à Laval (Mayenne). Il a été mis en examen le 28 novembre 2025 par des juges de la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs en récidive.
Mesures prises et contestation
Ses avocates ont interjeté appel du placement en détention et ont dénoncé son placement à l'isolement à la maison d'arrêt de Fresnes (Val-de-Marne). Elles ont déclaré qu'aucun élément ne permettait, pour le moment, d'affirmer qu'il était présent sur les lieux du vol.
Antécédents judiciaires
L'homme, âgé de 39 ans et originaire de Seine-Saint-Denis, a été condamné à six reprises pour des infractions telles que le proxénétisme, la conduite sans permis et le recel. La procureure de Paris, Laure Beccuau, a rappelé ces antécédents au cours de la procédure.
Enquête et autres mises en examen
Avant cette interpellation, les enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire parisienne et ceux de l'Office central de lutte contre le trafic de biens culturels (OCBC) avaient procédé à deux vagues d'arrestations et avaient interpellé trois autres personnes présentées comme membres présumés de l'équipe. Ces personnes ont été mises en examen pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs.
Parmi les mis en examen, deux sont soupçonnés d'avoir pénétré dans la galerie d'Apollon le 19 octobre 2025, tandis que d'autres seraient restés à l'extérieur avant une fuite commune. Une cinquième personne, une femme de 38 ans, compagne de l'un des mis en examen, fait l'objet de poursuites pour complicité et a été placée sous contrôle judiciaire.
Faits et objets dérobés
Les auteurs présumés ont agi en plein jour, munis de cagoules, d'un monte-charge et de disqueuses. Les bijoux dérobés ont été estimés à 88 millions d'euros. À la date du placement en détention, les pièces volées et d'éventuels commanditaires demeuraient introuvables.








