Polémique autour de Kneecap à Rock en Seine

L'ESSENTIEL

• Le Crif a demandé la déprogrammation du trio nord‑irlandais Kneecap programmé à Rock en Seine.
• Le groupe est connu pour ses prises de position pro‑palestiniennes et fait l'objet d'accusations de soutien au Hezbollah et d'apologie du terrorisme.
• Kneecap a intégré des messages politiques à ses concerts, qualifiant notamment Israël d'"État criminel de guerre" lors d'un festival britannique.
• Liam O'Hanna (alias Mo Chara), membre du groupe, fait l'objet de poursuites au Royaume‑Uni pour « infraction terroriste » après avoir brandi un drapeau du Hezbollah à Londres en 2024.
• Le Crif a publicisé sa demande de retrait en invoquant la mémoire des victimes d'attentats et d'actes terroristes.
• La municipalité de Saint‑Cloud a retiré une subvention de 40 000 euros destinée au festival.
• La Région Île‑de‑France a annulé une subvention prévue pour l'édition suivante et a supprimé des aides indirectes liées à l'achat de billets.
• Les organisateurs de Rock en Seine déclarent avoir obtenu des assurances de l'entourage des artistes et rappelé les règles de sécurité et de respect de la loi.
• Le ministre de l'Intérieur a envoyé une lettre évoquant la possibilité de poursuites en cas de propos antisémites, d'apologie du terrorisme ou d'appel à la haine.
• Les sociétés organisatrices ont souligné les enjeux de liberté de création et d'expression, et le groupe avait déjà donné des concerts en France sans incidents signalés.