Introduction
Les États-Unis sont confrontés à leur première vague de chaleur extrême de l'année, touchant principalement le Midwest et la côte Est. Cette vague de chaleur, décrite par les services météorologiques américains comme "extrêmement dangereuse", affecte environ 160 millions de personnes, avec des températures proches des 40 degrés Celsius dans des villes comme New York.
Contexte et Impact
Le phénomène a débuté pendant le week-end, atteignant un pic lundi dans de grandes villes telles que Washington, Baltimore, Philadelphie et New York. Le maire de New York, Eric Adams, a souligné le danger de cette chaleur pour les habitants, rappelant que plus de 500 décès liés à la chaleur surviennent chaque année dans la métropole. Les autorités ont donc encouragé les personnes âgées et vulnérables à s'hydrater et à se rendre dans des "îlots de rafraîchissement", comprenant des lieux climatisés comme des bibliothèques.
Mesures et Préoccupations
La population est encouragée à éviter les activités physiques intenses et à éviter de cuisiner dans des espaces mal ventilés, selon Stephany Cruz, coordinatrice dans un centre pour personnes âgées à Washington Heights. Les centres d'accueil dans le quartier sont ouverts pour offrir un répit aux habitants. Manuel, un ouvrier vivant à Harlem, mentionne que les conditions de travail sont difficiles et nécessitent des pauses fréquentes pour éviter les risques liés à la chaleur.
Le National Weather Service (NWS) a averti que cette vague de chaleur pourrait persister, sans répit nocturne, en raison d'une crête barométrique intense qui stationne sur la région. Cette situation pourrait entraîner une aggravation des conditions de vie, surtout pour ceux sans accès à la climatisation.
Contexte Politique
Cette vague de chaleur concomitante avec des événements politiques importants, notamment les primaires municipales à New York où les électeurs démocrates sont appelés à choisir entre Andrew Cuomo et Zohran Mamdani.
Conséquences et Perspectives
Les scientifiques considèrent ces canicules récurrentes comme un signe clair du réchauffement climatique. L'année 2024 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée aux États-Unis et dans le monde, dépassant la limite de réchauffement de 1,5°C fixée par l'accord de Paris sur le climat, selon l'Organisation météorologique mondiale.
En résumé, cette vague de chaleur rappelle les défis posés par le changement climatique, en soulignant la nécessité de mesures d'adaptation urgentes pour protéger les populations vulnérables.