Contexte
En avril 2023, l'envoyé spécial des États-Unis pour l'Ukraine, Keith Kellogg, a proposé une solution pour mettre fin au conflit entre l'Ukraine et la Russie. Sa suggestion s'inspire de la division de Berlin après la Seconde Guerre mondiale. Cette proposition a été détaillée dans une interview accordée au journal britannique "The Times".
Proposition de Division de l'Ukraine
Keith Kellogg a suggéré que l'Ukraine pourrait être divisée en plusieurs zones de contrôle. Voici les principales composantes de sa proposition :
Zone sous contrôle ukrainien à l'ouest du Dniepr : Kellogg a suggéré que cette zone pourrait être soutenue par une présence militaire franco-britannique, qui agirait comme une "force de réassurance".
Présence Russe à l'est : L'est de l'Ukraine, comprenant notamment les régions de Soumy et Kharkiv, resterait sous contrôle ukrainien. Cependant, la Russie maintiendrait sa présence dans les régions de l'est de l'Ukraine qu'elle contrôle déjà.
Zone Démilitarisée : Une zone démilitarisée d'environ 29 à 30 kilomètres serait établie pour séparer les forces occidentales et russes.
Réactions et Implications
Exclusion des Troupes Américaines : Kellogg a souligné que des troupes américaines ne seraient pas déployées en Ukraine, minimisant ainsi une éventuelle provocation envers Moscou.
Challenge d'Acceptation par la Russie : Malgré cette proposition, Keith Kellogg a exprimé son scepticisme quant à l'acceptation de ce plan par la Russie. Le Président Vladimir Poutine a réaffirmé son désir d'une paix durable, mais l'intégrité territoriale reste un point de tension.
Conclusion
Cette suggestion de division rappelle la période historique de l'après-guerre en Allemagne, soulignant les complexités et les défis de la recherche d'une solution pacifique au conflit actuel entre l'Ukraine et la Russie. Kellogg estime qu'une approche multinationale pourrait faciliter un cessez-le-feu et contribuer à une paix plus stable, bien que l'absence de consensus international complique sa mise en œuvre.