Contexte général
En l'espace de 24 heures, Paris a été le théâtre de quatre cas d'overdoses, dont trois dans le XIe arrondissement et un autre dans le IVe arrondissement, graves au point d'engager le pronostic vital des victimes. Ces événements se sont déroulés entre le vendredi 23 mai et le samedi 24 mai.
Les incidents
L'incident initial a eu lieu vendredi matin, tôt dans la journée, sur la rue de Rivoli dans le IVe arrondissement de Paris. Une personne y a été retrouvée inconsciente. L'équipe de secours a découvert que la victime, transportée d'urgence à l'hôpital Necker, avait consommé du GHB, également connu sous le nom de "drogue du violeur". Un homme, accompagnant la victime, a été interpellé et placé en garde à vue après avoir reconnu la consommation de drogue tout au long de la nuit.
Le lendemain, samedi matin, trois autres overdoses ont été recensées dans le XIe arrondissement. Toutes ces victimes sont parties d'un même bar situé rue Saint-Maur. Les victimes comprenaient notamment un jeune attaché parlementaire et deux autres individus. Des éléments trouvés sur ces victimes laissent supposer la consommation de GHB et de 3-MMC, une drogue de synthèse liée au "chemsex".
Réponses des institutions
Les autorités parisiennes ont ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de ces overdoses. L'enquête, actuellement en cours, vise notamment à analyser les substances présentes dans le sang des personnes impliquées. Les drogues synthétiques sont pointées du doigt pour leur part importante dans les décès par overdose à Paris, qui se chiffrent entre 20 et 30 décès annuels.
Conséquences
Ces incidents mettent en lumière le problème persistant des overdoses liées à la consommation de drogues nuisibles et souvent liées au milieu festif ou aux pratiques sexuelles extrêmes. Les analyses toxicologiques menées dans le cadre de l'enquête espèrent apporter des réponses sur la nature précise des substances ayant provoqué ces graves incidents ainsi que leurs possibles sources de distribution.