Contexte de l'attaque
Le 14 décembre 2025, lors d'un rassemblement pour la fête juive de Hanoukka sur la plage de Bondi, à Sydney, deux hommes ont ouvert le feu contre les participants. Les autorités ont indiqué que l'attaque a fait quinze victimes. L'un des assaillants, Sajid Akram, a été abattu sur place. Son fils, Naveed Akram, grièvement blessé par la police, a été hospitalisé sous forte surveillance puis inculpé pour terrorisme et pour quinze meurtres. Les autorités ont déclaré que l'attaque était motivée par l'idéologie du groupe État islamique.
Actes de recueillement à l'échelle nationale
Le 21 décembre 2025, des commémorations et un temps de recueillement ont été observés à travers l'Australie, une semaine après l'attaque. Les autorités ont appelé la population à observer une minute de silence et à déposer des bougies aux fenêtres en hommage aux victimes. Des drapeaux ont été mis en berne sur des bâtiments publics, notamment sur le pont du port de Sydney.
Rassemblement et cérémonie à Bondi
Au crépuscule, des milliers de personnes se sont réunies sur la plage de Bondi pour la commémoration. Lors de la cérémonie, les noms des quinze victimes ont été lus et des représentants des services d'urgence, des forces de l'ordre et des familles ont participé à des gestes rituels en lien avec la tradition juive. La présence du Premier ministre Anthony Albanese a été notée ; il était sur place mais n'a pas pris la parole pendant l'événement.
Des manifestations d'hommage se sont également tenues dans les jours précédant la commémoration nationale : des surfeurs et des nageurs ont formé un cercle dans les vagues pour rendre hommage, et des sauveteurs en mer ont observé trois minutes de silence.
Réponse gouvernementale et mesures annoncées
Le gouvernement fédéral a annoncé plusieurs mesures en réaction à l'attaque. Le Premier ministre a ordonné un audit du fonctionnement des services de police et de renseignement afin d'évaluer leur capacité à prévenir et à répondre à ce type d'actes. Le gouvernement a indiqué vouloir durcir les peines contre les appels à la haine et à la violence, renforcer les lois relatives à l'extrémisme et revoir la réglementation sur la détention d'armes. Certaines communications officielles ont aussi évoqué des restrictions temporaires liées à des manifestations publiques.
Enquête et procédure judiciaire
Les forces de police et les services de renseignement ont ouvert une enquête sur les circonstances de l'attaque, les déplacements et les contacts des deux suspects. Les enquêteurs se penchent notamment sur un déplacement effectué dans le sud des Philippines quelques semaines avant l'attaque. Les autorités ont précisé que Naveed Akram avait déjà fait l'objet d'un contrôle des services de renseignement en 2019 pour des signes de radicalisation, sans qu'il ait alors été considéré comme une menace. Le père détenait un permis de port d'armes lui permettant de posséder plusieurs fusils.
Réactions et préoccupations de la communauté
Plusieurs responsables et membres de la communauté juive ont exprimé leur critique à l'égard des autorités, estimant que des alertes sur la montée de l'antisémitisme n'avaient pas été suffisamment prises en compte, en particulier depuis le 7 octobre 2025, date évoquée publiquement par certains représentants communautaires. Des obsèques pour les victimes ont été organisées dans la semaine suivant l'attaque.
Les autorités judiciaires et de sécurité poursuivent l'enquête et les procédures en cours pour établir l'intégralité des circonstances, des motifs et des éventuelles connexions des auteurs présumés.








