Contexte
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, et son homologue américain, Marco Rubio, ont récemment eu un entretien téléphonique pour convenir de reprendre le dialogue officiel entre leurs deux pays. Ce dialogue avait été interrompu suite à l'offensive russe en Ukraine. Cet échange intervient dans le sillage d'un appel téléphonique entre les présidents Vladimir Poutine et Donald Trump.
Engagement et Objectifs
Les deux diplomates ont confirmé leur intention de rétablir un dialogue intergouvernemental fondé sur le respect mutuel, en accord avec le ton fixé par les présidents des deux nations. Ils ont également convenu de reprendre des contacts réguliers et de préparer un sommet russo-américain à haut niveau.
Coopération internationale
Au-delà de rétablir le dialogue bilatéral, Lavrov et Rubio ont exprimé une volonté commune de coopérer sur les principales questions internationales, incluant particulièrement le règlement du conflit en Ukraine, ainsi que la situation en Palestine et au Moyen-Orient de manière plus large.
Perspectives d'un sommet
Une rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine est envisagée en Arabie Saoudite, bien qu'aucune date n'ait encore été fixée. Des conseillers à la sécurité nationale et d'autres hauts fonctionnaires des deux pays doivent se rencontrer pour discuter des préparations nécessaires à cette éventuelle rencontre.
Positions internationales
La perspective de cette coopération et du dialogue a suscité des réactions variées. Du côté ukrainien, le président Volodymyr Zelensky a exprimé le souhait que le représentant spécial américain pour l'Ukraine se rende en Ukraine pour voir la situation sur le terrain. Il a insisté sur le fait que l'Ukraine devait être incluse dans toute négociation concernant son avenir, exprimant des inquiétudes sur un possible règlement du conflit avec la Russie à son détriment.
Le Premier ministre polonais a aussi réagi en appelant l'Europe à formuler un plan d'action européen pour l'Ukraine et sa sécurité. Il a souligné l'urgence de cette initiative pour éviter que d'autres puissances mondiales ne définissent l'avenir de l'Europe sans tenir compte de ses propres intérêts.