Contexte de l'affaire
Le député Sébastien Delogu, membre de La France Insoumise (LFI), est accusé de violences volontaires envers deux cadres de l'Éducation nationale. Les faits se seraient déroulés le 10 mars 2023 devant le lycée Saint-Exupéry à Marseille lors d'un blocus lié à la contestation de la réforme des retraites.
Les accusateurs et les réquisitions
Selon l'accusation, M. Delogu aurait porté des "petits coups de pied" à une conseillère principale d'éducation (CPE) et à un proviseur adjoint, entraînant un jour d'incapacité temporaire de travail (ITT) pour les deux parties civiles. Le ministère public a requis une peine de six mois de prison avec sursis et une amende de 1 000 euros, arguant de la nécessaire exemplarité pour un député chargé d'une mission de service public.
Défense et contradiction
Le député nie les faits qui lui sont reprochés, affirmant être intervenu pour protéger un lycéen lors de l'incident. Il a également déposé une plainte pour violences, affirmant avoir été percuté par un conteneur, plainte finalement classée sans suite. La défense souligne l'absence de preuves tangibles, comme des vidéos ne permettant pas d'identifier clairement l'auteur des coups, et argue d'un dossier empreint de considérations politiques.
Conséquences et délibéré
Le tribunal correctionnel de Marseille, qui a examiné l'affaire, a mis son jugement en délibéré au 14 février 2023. Cette affaire soulève des questions sur le comportement attendu des élus, la nature des violences alléguées, et les impacts politiques potentiels d'un tel procès.








