Ségolène Royal a déclaré sur France 2 le 29 octobre 2025 qu'elle « pourrait participer à une primaire de la gauche ». Cette déclaration a eu lieu à l'occasion de la parution de son livre Mais qui va garder les enfants ? (Fayard).
Déclaration publique
Lors de son intervention sur France 2, Ségolène Royal a affirmé : « Oui, je pourrais participer à une primaire de la gauche bien sûr », tout en précisant que sa participation « dépendra du contexte ». Elle a exprimé le souhait que les idées qu'elle défend soient portées lors de la prochaine élection présidentielle.
Thèmes développés dans l'ouvrage
Dans Mais qui va garder les enfants ?, Ségolène Royal développe le concept de « dette générationnelle » et évoque une jeunesse « tenaillée par l'anxiété ». Elle défend la nécessité d'« assumer pleinement la part maternelle du pouvoir », en opposition à ce qu'elle qualifie de « virilisme toxique ». Elle écrit que « les qualités que l'on prête à l'amour maternel — vigilance, patience, constance, exigence — sont précisément celles que les citoyens inquiets attendent aujourd'hui de leurs dirigeants » et affirme que « présider, c'est aimer ».
Parcours et positionnement politique
Ségolène Royal a été candidate du Parti socialiste à l'élection présidentielle de 2007 et fut la première femme à se qualifier pour le second tour. Elle a, à une période, rendu sa carte du Parti socialiste. Lors d'un congrès du parti, elle a soutenu Hélène Geoffroy, opposante à la direction d'Olivier Faure. Elle a également participé à des universités d'été organisées par La France insoumise, selon des comptes rendus d'événements.
Primaires de la gauche
Les modalités d'une éventuelle primaire de la gauche font l'objet de discussions entre le Parti socialiste et les formations écologistes. Selon les informations disponibles, ces modalités devaient être rendues publiques en fin d'année.
Observations sur les mouvements sociaux
Ségolène Royal a commenté la gestion de la crise des Gilets jaunes en déclarant qu'« une mère de famille » n'aurait pas « embêté ses enfants pendant neuf mois » ni « réprimé » ces derniers. Elle a ajouté que, selon elle, « un pays bien présidé, c'est un pays dans lequel il n'y a pas de révolte sociale, pas de colère sociale qui fait souffrir ».
Contexte et portée
La déclaration de Ségolène Royal intervient alors que la gauche française cherche à se rassembler et à définir des modalités communes pour désigner un candidat unique ou des candidatures coordonnées. Sa prise de position relance le débat sur la place des femmes et la nature du leadership attendu par une partie de l'électorat.








