Faits
Le jeudi 4 décembre 2025 en soirée, cinq drones ont été détectés au‑dessus de la base sous‑marine de l'Île Longue, dans la rade de Brest (Finistère). La détection a été signalée vers 19 h 30.
Un dispositif de lutte anti‑drones et des recherches ont été déclenchés. Le bataillon de fusiliers marins chargé de la protection du site a effectué plusieurs tirs destinés à neutraliser les appareils. La préfecture maritime de l'Atlantique a indiqué qu'une enquête judiciaire serait ouverte et confiée au parquet militaire de Rennes.
Dispositif de protection et statut du site
La base assure la maintenance des quatre sous‑marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) français, dont au moins un est en permanence en mer pour assurer la composante océanique de la dissuasion nucléaire. La protection du site associe le bataillon des fusiliers marins et des gendarmes maritimes.
Éléments d'enquête et observations
Le porte‑parole de la préfecture maritime a déclaré que les drones observés étaient de petits modèles non armés et hors contexte militaire, et que les infrastructures sensibles n'avaient pas été menacées. Il a indiqué qu'il était trop tôt pour caractériser l'origine des appareils et a estimé que ces vols pouvaient avoir pour objectif d'inquiéter la population.
Plusieurs médias et sources ont fait état d'actions de neutralisation pouvant inclure des tirs et des mesures de brouillage. Certaines informations indiquent qu'aucun appareil n'a été récupéré sur place. L'enquête judiciaire vise à identifier les pilotes et à caractériser les faits.
Contexte régional
Depuis plusieurs mois, des signalements de survols par drones et d'incidents impliquant des aéronefs sans pilote ont été relevés sur des sites sensibles en Europe, y compris des aéroports et des installations militaires. Des autorités de plusieurs pays ont exprimé des inquiétudes et ont évoqué la possibilité d'ingérences extérieures.
Conditions d'observation
Les conditions lumineuses au moment de l'incident étaient particulières en raison d'une pleine lune. Les autorités ont noté que cela pouvait avoir facilité la visibilité des appareils lors de leur détection.
Suites envisagées
L'enquête confiée au parquet militaire doit permettre de déterminer les circonstances exactes du survol, l'origine des appareils et d'évaluer les mesures de sécurité mises en œuvre. Les autorités militaires et judiciaires sont les interlocuteurs compétents pour la suite de la procédure.








