Contexte
Un long portrait du premier cercle du président américain, publié par un magazine national, comprend plusieurs entretiens avec Susie Wiles, cheffe de cabinet du président. La parution de cet article a donné lieu à des échanges publics entre membres de l’entourage présidentiel.
Propos attribués à Susie Wiles
Dans les entretiens, Susie Wiles est citée qualifiant Donald Trump de possédant « la personnalité d’un alcoolique », tout en précisant que le président ne consomme pas d’alcool. Elle explique ce qualificatif par l’idée que le président « agit avec l’idée qu’il n’y a rien qu’il ne puisse faire. Rien, zéro, rien. » Elle évoque par ailleurs son expérience personnelle en lien avec l’alcoolisme, en référence à son père.
Contestation et soutien
Après la publication, Susie Wiles a dénoncé la présentation de l’article sur la plateforme X en le qualifiant « d’article à charge présenté de manière malhonnête » et en affirmant qu’il dressait « un portrait chaotique et négatif » du président et de son équipe. La porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a déclaré que le président « n’a pas de conseiller plus formidable et plus loyal que Susie ». Le vice-président J.D. Vance a affirmé publiquement ne l’avoir « jamais vue être déloyale » et a reconnu l’existence de quelques « désaccords » entre eux.
Un commentaire attribué au président dans un autre média indique qu’il a reconnu une « personnalité de type possessif et vulnérable à l’addiction » tout en rappelant qu’il ne boit pas ; ce commentaire a été rapporté par le média en question.
Autres déclarations de Susie Wiles
Les entretiens abordent également d’autres sujets internes à l’exécutif. Selon les propos qui lui sont attribués, Wiles évoque des discussions avec le président sur des poursuites judiciaires visant des adversaires politiques et mentionne un « accord informel » visant à limiter la période de ces règlements de comptes aux premiers mois du second mandat. Elle affirme aussi que le président n’aurait pas l’intention de se représenter en 2028, tout en expliquant que le président évoque régulièrement cette hypothèse parce que « cela l’amuse ».
Wiles critique la gestion par la ministre de la Justice de l’affaire Jeffrey Epstein, estimant que la question intéresse un public plus large que celui identifié par la ministre. Elle qualifie la conversion politique du vice-président J.D. Vance comme « un peu plus politicienne » que celle du secrétaire d’État Marco Rubio, qu’elle décrit comme rallié par conviction. Elle affirme par ailleurs que J.D. Vance est adepte de théories du complot. Le secrétaire d’État est cité affirmant qu’il soutiendrait J.D. Vance s’il se présentait à la présidence.
Chronologie et implications
Les éléments rapportés dans le portrait et les réactions publiques qui ont suivi ont provoqué des prises de position au sein de l’équipe présidentielle, avec des soutiens à Susie Wiles et des démentis ou clarifications publiques des propos. Ces échanges portent à la fois sur l’évaluation de la personnalité du président, sur des stratégies judiciaires et sur des rivalités et alliances au sein de la majorité présidentielle.


![Donald Trump a signé un décret pour classer le fentanyl comme "arme de destruction massive". [KEYSTONE - BONNIE CASH / POOL]](/_next/image?url=%2Fapi%2Fprotected-media%3Fpath%3D%252Ftrump_qualifie_le_fentanyl_d_arme_de_destruction_massive_71b0f1fc_42020e22ab.png&w=828&q=75)



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