Résumé
Teddy Riner, quintuple champion olympique de judo, a déclaré ne pas avoir embauché l'entraîneur Éric Despezelle, visé par une plainte pour agression sexuelle déposée par une judoka de 24 ans. Les déclarations de Riner ont été faites lors de la journée de la France à l'Exposition universelle d'Osaka, et s'inscrivent dans un contexte de mise en garde émanant de la Fédération française de judo.
Chronologie des faits rapportés
- Après les Jeux de Paris, Teddy Riner a indiqué vouloir changer d'entraîneur et avoir procédé à plusieurs essais. Il a annoncé, fin 2024, qu'il allait travailler avec Éric Despezelle.
- Selon Riner, lorsqu'il a évoqué cette piste, il s'est adressé à la Fédération française de judo, qui l'a mis en garde. Riner a décrit cette mise en garde comme « très floue » et a déclaré qu'il n'avait finalement pas engagé d'entraîneur.
- Dans un entretien avec le quotidien Le Monde, le président de la Fédération, Stéphane Nomis, a affirmé avoir prévenu Riner dès l'automne 2024 que ce n'était pas le bon moment pour collaborer avec Despezelle, en raison d'une enquête en cours. Nomis a ajouté que la Fédération décide du staff national et a précisé qu'elle ne savait pas si Riner avait contractualisé avec l'entraîneur à titre personnel.
- Le 13 septembre 2025, lors de la manifestation à Osaka, Riner a réagi publiquement à ces éléments en déclarant ne pas avoir embauché Despezelle et en exprimant son incompréhension face au caractère, selon lui, flou des explications fournies par la Fédération.
Positions des acteurs
- Teddy Riner a affirmé qu'il n'avait jamais payé un entraîneur au cours de sa carrière, que le choix des entraîneurs nationaux relève de la Fédération et qu'il n'avait pas défini l'entraîneur qui l'accompagnera pour l'olympiade 2028. Il a aussi déclaré qu'il était sensible à la situation en tant que parent et membre d'une famille.
- Stéphane Nomis, président de la Fédération française de judo, a indiqué au Monde qu'il avait informé Riner de l'existence d'une enquête dès l'automne 2024 et a rappelé les compétences de la Fédération concernant le staff national.
Contexte judiciaire et sportif
- Éric Despezelle est visé par une plainte pour agression sexuelle déposée par une judoka âgée de 24 ans. Selon les déclarations citées, une enquête était en cours au moment des mises en garde. Aucune décision judiciaire n'était mentionnée dans les éléments disponibles.
- Sur le plan sportif, il est mentionné que Riner n'avait disputé qu'un combat en début d'année depuis son titre aux Jeux de Paris.
Éléments en attente
- La procédure engagée à l'encontre d'Éric Despezelle et ses suites judiciaires restent des éléments à suivre. Les décisions éventuelles de la Fédération concernant le statut des entraîneurs et toute confirmation contractuelle entre Despezelle et des athlètes ou individus à titre personnel n'ont pas été établies publiquement dans les informations rapportées.
Sources : déclarations de Teddy Riner à l'AFP et propos de Stéphane Nomis repris par Le Monde.