Mesures prises par Trinité‑et‑Tobago
Le 1er novembre 2025, les autorités de Trinité‑et‑Tobago ont placé la Force de défense de Trinité‑et‑Tobago (TTDF) au « niveau d'alerte 1 » et ont ordonné aux militaires de regagner leurs bases respectives. La police nationale a annulé les permissions et renforcé certaines patrouilles.
Contexte régional
Les autorités trinidadiennes ont expliqué que cette décision intervenait alors que les États‑Unis intensifiaient des opérations militaires dans la région des Caraïbes, menées dans le cadre d'une campagne antidrogue visant notamment des embarcations présentées comme liées à des réseaux de trafic de stupéfiants. Depuis début septembre, Washington a revendiqué 15 frappes aériennes contre des bateaux suspects et a estimé à 62 le nombre de personnes tuées.
Déploiement militaire américain
Les États‑Unis ont déployé plusieurs navires de guerre dans les Caraïbes — huit selon des déclarations publiques — et ont positionné des avions de chasse F‑35 à Porto Rico. Un porte‑avions américain a été signalé en route vers la zone. Par ailleurs, certains médias ont évoqué la possibilité de frappes terrestres au Venezuela; la Maison Blanche a démenti qu'une telle opération soit envisagée à ce stade.
Réactions politiques
Le président américain a déclaré ne pas envisager de frappes contre le Venezuela lorsqu'il a été interrogé. Le secrétaire d'État a également démenti l'imminence d'attaques contre le pays. Des informations ont en revanche indiqué que le président avait autorisé des opérations clandestines de la CIA sur le territoire vénézuélien et évoqué, dans certains discours, la possibilité d'opérations contre des groupes qualifiés de « narcoterroristes ».
De son côté, le président vénézuélien Nicolás Maduro a accusé les États‑Unis d'utiliser la lutte contre le trafic de drogue comme prétexte pour tenter d'imposer un changement de régime et s'emparer des ressources pétrolières du Venezuela.
Effets sur la population à Trinité‑et‑Tobago
À Port‑of‑Spain, des mouvements d'affluence vers les commerces et les stations‑service ont été observés après l'annonce de l'alerte. Le gouvernement de l'archipel a appelé la population au calme, précisant être en contact avec l'ambassade des États‑Unis à Port‑of‑Spain et assurant qu'il n'y avait pas de menace immédiate pour la sécurité civile.








