Contexte

Les incidents ont eu lieu lors de l'intervention du président des États-Unis à l'Assemblée générale des Nations unies, en septembre 2025, au siège de l'ONU à New York. La visite comprenait la montée d'un escalator menant à la salle d'assemblée, suivie d'une allocution officielle.

Déroulé des incidents

• À l'arrivée, l'escalator emprunté par le président et la Première dame s'est arrêté peu après leur montée. Ils ont gardé l'équilibre en se tenant à la rampe puis ont regagné la salle en empruntant les marches.
• Au début de l'allocution, le téléprompteur n'a pas affiché le texte attendu pendant plusieurs minutes. Le président a ensuite poursuivi en prononçant son discours sans prompteur jusqu'à ce que l'appareil se remette à fonctionner.
• Pendant l'intervention, des représentants ont signalé des problèmes de sonorisation dans l'auditorium, poussant certains participants à recourir aux écouteurs de traduction.

Réclamations du président

Le président a qualifié ces trois incidents de « triple sabotage » dans des messages publics et a demandé l'ouverture d'une enquête immédiate par l'ONU. Il a indiqué avoir adressé une lettre au Secrétaire général des Nations unies et demandé la conservation des images de vidéosurveillance.

Réponses de l'ONU et des autorités américaines

• Le porte-parole du Secrétaire général, Stéphane Dujarric, a déclaré que le mécanisme de sécurité de l'escalator avait été actionné par inadvertance par une personne située devant le président, et a précisé qu'il s'agissait d'un vidéaste de la délégation de la Maison Blanche.
• L'ONU a indiqué que le téléprompteur utilisé par le président était géré par la Maison Blanche et n'a pas fait d'autres commentaires sur sa gestion.
• Un responsable du Secret Service a déclaré qu'il examinait les éléments fournis par l'ONU afin de les corroborer.
• L'Organisation a annoncé l'ouverture d'une enquête et s'est dite prête à coopérer avec les autorités compétentes pour déterminer les causes des incidents.

Aspects techniques

• Selon le porte-parole de l'ONU, le déclenchement de l'escalator résulterait d'un mécanisme de sécurité intégré et non d'un dysfonctionnement généralisé de l'appareil.
• Le téléprompteur relevant de la responsabilité de la Maison Blanche, l'absence d'affichage au début de l'allocution a été signalée tant par le président que par des témoins.
• Le système de sonorisation de l'Assemblée générale diffuse également les traductions via des écouteurs individuels; certains auditeurs y ont eu recours lorsqu'ils ont éprouvé des difficultés à entendre la diffusion ambiante.

Suite annoncée

L'ONU et les autorités américaines ont indiqué qu'elles effectuaient des vérifications pour établir la chronologie et les causes des incidents. L'enquête décidée par l'ONU, les contrôles du Secret Service et la demande formelle du président figurent parmi les démarches en cours.