Contexte des dégradations
En décembre 2024, les permanences parlementaires de plus de trente députés ont fait l'objet de dégradations, orchestrées par des agriculteurs mécontents. Ces actes de protestation ont été principalement revendiqués par la Fédération Nationale des Syndicats d'Exploitants Agricoles (FNSEA). Les députés visés appartenaient au Nouveau Front populaire (NFP) et au Rassemblement national (RN) et avaient participé à une motion de censure contre le gouvernement, événement jugé par les agriculteurs comme portant préjudice à leur secteur.
Nature des actions
Les permanences dégradées étaient couvertes de peinture, de murs érigés à la hâte, de fumier, et parfois de déchets. Ces actes étaient une réaction contre la suspension supposée de mesures vitales telles que des allègements fiscaux et la réduction du coût du travail saisonnier, promesses intégrées dans le budget 2025 et le financement de la Sécurité sociale, ainsi que le maintien d'une fiscalité réduite sur le gazole agricole.
Réaction de la présidente de l'Assemblée nationale
La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a exprimé une ferme condamnation de ces dégradations. Elle a souligné que, bien que les inquiétudes des agriculteurs puissent être justifiées, l'intimidation de représentants démocratiquement élus ne saurait être tolérée. Elle a assuré que les députés visés recevront soutien et protection fonctionnelle pour initier des procédures judiciaires.
Enjeux politiques
Parmi les personnalités politiques visées, figure l'ancien président François Hollande, dont la permanence à Tulle a été murée, ainsi que Boris Vallaud, chef du groupe parlementaire socialiste. À Saint-Étienne, un message explicite, 'Votre censure nous envoie dans le mur', a été inscrit devant la permanence de Pierrick Courbon. À Dijon, Catherine Hervieu, députée, a subi des actes de vandalisme similaires.
Traitement médiatique de l'information
Les médias présentent une vision consensuelle des événements, rapportant principalement les faits et les réactions officielles. Aucune source ne diverge de manière significative dans la présentation des faits. L'indignation des agriculteurs face à des décisions politiques perçues comme défavorables est au cœur des reportages.