Contexte des violences en Isère
Depuis la mi-avril, l’administration pénitentiaire française est la cible d'une série d'actes de violence et d’intimidation. Ces événements ont conduit à une grande préoccupation au sein des personnels de la justice et de la sécurité. Parmi les incidents signalés, certains incluent des tirs par arme à feu et des jets de cocktails Molotov visant des résidences d’agents pénitentiaires dans le département de l'Isère. Les auteurs de ces actes ont laissé des graffitis « DDPF », sigle pour "droits des prisonniers français", sur les lieux des incidents.
Réponses et mesures gouvernementales
En réponse à ces événements, François Bayrou, accompagné des ministres Gérald Darmanin (Intérieur) et Bruno Retailleau (Justice), devait se rendre le mercredi 22 avril au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier, selon une annonce faite par Matignon. Cette visite vise à témoigner de leur soutien aux agents pénitentiaires affectés.
Enquêtes et mesures de sécurité
Le Parquet national antiterroriste s'est saisi de plusieurs de ces cas de violence en France, et des enquêtes sont en cours. Outre les incidents en Isère, d'autres actes de violence similaires ont été signalés dans d'autres régions, notamment dans le Calvados, l’Oise, le Val-de-Marne et le Rhône. Ces actes incluent l'incendie de véhicules, le vandalisme de biens personnels et des suivis d'agents pénitentiaires en dehors de leur service, créant ainsi un climat d'intimidation.
Détails des incidents récents
À Caen, un incendie qui s'est étendu à cinq véhicules a été signalé dans la nuit de lundi à mardi, et bien que l’enquête n'ait pas encore établi de liens formels avec les incidents précédents, le syndicat FO Justice croit en un schéma de violence ciblée. Parallèlement, dans le Rhône, un véhicule d'un agent pénitentiaire a été dégradé et des messages d'intimidation ont été enregistrés dans diverses localités.
Actions supplémentaires
La vigilance a été accrue autour des centres pénitentiaires, avec des rapports sur des survols de drones et la surveillance renforcée des résidences de personnel pénitentiaire. Selon des sources, des tentatives d'attaques ont été empêchées grâce à l'intervention rapide des forces de l'ordre, contribuant ainsi à la sécurisation des établissements pénitentiaires et à la protection de leurs agents.