Contexte de l'affaire Goodyear
Depuis la plainte initiale déposée en 2016, la société Goodyear est sous enquête pour des défauts de pneus ayant causé des décès en France. En juillet 2014, Sophie Rollet, veuve d'un chauffeur, initiait cette procédure suite à l'accident mortel de son mari impliquant des pneus Goodyear.
Détails de l'enquête
Les divisions Goodyear France et Goodyear Operations sont sous le coup d'une enquête pour « homicides involontaires » et « tromperie ». Le juge Marc Monnier, en charge du dossier à Besançon, a convoqué les parties pour répondre de ces accusations.
Chronologie et faits saillants
Entre 2014 et 2016, trois collisions mortelles ont été signalées, impliquant directement des pneus défectueux. Les analyses ont révélé que les défaillances des modèles Marathon LHS II et LHS II+ sont dues à des défauts internes confirmés par plusieurs experts.
Réactions de Goodyear
Dès 2013, Goodyear avait mis en place des programmes d'échange de pneus, récupérant environ la moitié des modèles défectueux. Cependant, ces mesures sont jugées insuffisantes par les plaignants qui accusent l'entreprise de n'avoir pas pris les mesures préventives nécessaires.
Développements récents
Des perquisitions ont été menées en 2024 dans les locaux de Goodyear en France, Luxembourg et à Bruxelles. Le procureur Étienne Manteaux a laissé entendre que les conséquences pourraient être lourdes pour Goodyear, tant d'un point de vue légal qu'économique.