Cet article présente, par commune ou intercommunalité, les principales décisions financières, montants et débats issus des votes budgétaires et des séances municipales.
Carpentras
Lors du conseil municipal tenu le 2025-12-16, le budget primitif a été soumis au vote. Le budget général dépasse légèrement 78 millions d'euros, dont environ 53 078 000 € de recettes de fonctionnement et 25 380 000 € consacrés aux investissements. La séance a été marquée par des échanges entre élus et la présence de candidats à l'élection municipale en exercice, qui ont pris part aux débats sur les orientations budgétaires et la répartition des dépenses.
Neguac (Nouveau-Brunswick, Canada)
Le conseil municipal a adopté un budget de 4 074 872 $ pour l'exercice à venir. Le taux de taxation foncière retenu est de 1,5678 $ par 100 $ d'évaluation; le taux pour le service d'égouts est maintenu à 420 $ par unité. La province ayant gelé les évaluations foncières, la municipalité a indiqué que les propriétaires ne devraient pas subir d'augmentation liée à la réévaluation. La municipalité prévoit des recettes supplémentaires liées à une hausse de 1,4 % de l'assiette fiscale, estimée à 2 234 200 $, et l'affectation de fonds en capital (369 999 $) et d'un fonds provincial de renouvellement d'infrastructure (245 737 $) pour la mise à jour des actifs municipaux.
Dinan Agglomération (Côtes-d'Armor)
L'assemblée a voté un budget primitif fixé à 165 millions d'euros, dont 46 millions d'investissements. Ce montant représente un recul par rapport à l'exercice précédent (176 millions de recettes et 59,8 millions d'investissements). Le président a justifié l'adoption du budget malgré des incertitudes nationales et avant la finalisation du projet de loi de finances, afin d'assurer la continuité des services et des projets intercommunaux.
Brunehaut (Belgique)
Le collège communal a présenté un budget qualifié d'incertain par ses responsables, en raison de dépendances aux recettes de transfert de la Région wallonne et de l'État fédéral. Le budget d'exploitation comporte des mesures d'équilibrage reposant en partie sur des prélèvements sur des provisions (dont des montants issus du fonds de pension et des provisions pour la zone de secours et la police). L'opposition a dénoncé une gestion à court terme et l'inscription de postes extraordinaires sans affectation précise, tandis que les membres du collège ont indiqué privilégier une réalisation progressive de petits travaux en fonction des disponibilités financières.
La Louvière (Belgique)
Le budget communal présente des dépenses et recettes équilibrées à 180 millions d'euros. Les principaux postes de charge et contraintes budgétaires identifiés par l'exécutif comprennent des engagements liés aux pensions, à la police, aux pompiers et à la lutte contre la pauvreté, ainsi que des mesures du Plan Oxygène. La commune a déclaré des pertes de recettes liées à des réformes et à des non-compensations (points APE, Plan Marshall, fonds des communes) et anticipe un coût supplémentaire pour le CPAS lié à la réforme du chômage. Le budget extraordinaire prévoit 25 millions d'euros d'investissements, financés par fonds propres, emprunts et subsides régionaux. Plusieurs projets ont été chiffrés pour 2026, dont des rénovations d'équipements sportifs et scolaires et des aménagements de voirie et de mobilité douce.
Aiseau-Presles (Belgique)
Le budget adopté est présenté en équilibre sans hausse générale de la fiscalité communale. Le boni de l'exercice est de 5 380 € et le solde global est annoncé autour de 2,5 millions d'euros. Les dépenses de personnel représentent la part principale du budget (environ 40 %). La commune a maintenu des services tout en réduisant certaines dépenses de fonctionnement et en adaptant quelques taxes et redevances. Une révision cadastrale, soutenue par la Province, est envisagée pour ajuster l'assiette fiscale des bâtiments améliorés. Le budget n'intègre pas la totalité des recettes attendues d'une vente d'actifs, dont le produit sera affecté au financement d'un futur hall sportif.
Namur (Belgique)
Le budget communal affiche un boni comptable de 632 000 €. Ce résultat incorpore des mouvements financiers exceptionnels et des aides nommées (aides Oxygène, transferts de la zone de police, alimentation de provisions), qui ont un effet transitoire sur l'équilibre. Sans ces mesures, l'exercice serait déficitaire selon les autorités. Les recettes fiscales sont attendues en hausse (près de 2 millions d'euros supplémentaires), tandis que certaines dépenses sont réduites, notamment des subsides au secteur associatif. Les dépenses de personnel augmentent et la dotation au CPAS et à la zone de police est renforcée. L'opposition a critiqué la dépendance aux mécanismes d'aide temporaires et a exprimé des réserves sur les conséquences sociales et environnementales des choix budgétaires.
Sombreffe (Belgique)
Le budget ordinaire est présenté à l'équilibre strict, avec 11,63 millions d'euros de recettes pour autant de dépenses et un boni global annoncé de 1,36 million d'euros. Les dépenses de personnel représentent une part importante des charges. Le budget extraordinaire prévoit 6,58 millions d'euros d'investissements pour divers projets (végétalisation, économies d'énergie, sécurité, investissements scolaires). Le vote a donné lieu à des abstentions sur le budget extraordinaire, traduisant des interrogations sur la capacité de mise en œuvre et le rythme des réalisations.
Cherbourg-en-Cotentin (Manche)
Le conseil municipal a adopté un budget général présenté à 212 millions d'euros, avec 156 millions pour le fonctionnement et 56 millions pour l'investissement. Le produit fiscal attendu est en légère hausse et la municipalité ne prévoit pas d'augmentation des impôts pour l'exercice. Le niveau d'endettement est déclaré faible par rapport à des villes de même strate (47 millions d'euros de dette, soit environ 615 € par habitant). L'épargne nette et la masse salariale sont détaillées dans la présentation budgétaire. Le vote a été avancé en raison d'élections municipales à venir et des incertitudes liées au projet de loi de finances national.
Andrézieux-Bouthéon
Le conseil municipal a voté le budget primitif présenté comme un budget de continuité, adopté sans hausse d'impôts. Le débat s'est déroulé dans un contexte qualifié de contraintes financières, lié aux contributions demandées aux collectivités pour le redressement des finances publiques et à la hausse des cotisations retraite. L'exécutif a soutenu une motion en faveur de la liberté et des moyens d'action des communes.
Conclusions opérationnelles
Les documents budgétaires et les débats recueillis montrent des points communs : gestion des dépenses de personnel, recours à des mécanismes de soutien national ou régional, arbitrages entre investissements et fonctionnement, et tensions entre priorités politiques et contraintes financières. Les votes ont privilégié, selon les cas, la stabilité fiscale, l'équilibre comptable ou la limitation des projets ambitieux au profit d'interventions ciblées et progressives.








