Mutuelles santé
La Mutualité française a publié un communiqué le 16 décembre rappelant la nécessité de maîtriser les dépenses de santé et soulignant que les organismes mutualistes ne peuvent pas s'endetter indéfiniment. Le 11 décembre, Éric Chenut, président de la Mutualité française, a expliqué que la hausse des cotisations reflète l'évolution continue des dépenses de santé.
Pour 2026, la Mutualité française prévoit une augmentation moyenne des cotisations de 4,3 % pour les contrats individuels et de 4,7 % pour les contrats collectifs. Ces taux restent inférieurs aux variations observées récemment (environ +6 % en 2025 et +8,1 % en 2024), mais supérieurs aux niveaux antérieurs à la pandémie de Covid-19.
La fédération attribue ces hausses à plusieurs facteurs : l'augmentation du coût des soins, l'intégration de nouvelles prestations et l'amélioration des remboursements pour le dentaire, l'auditif et l'optique liés à la réforme dite « 100 % Santé ». Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026 prévoit par ailleurs des transferts supplémentaires vers les complémentaires santé, évalués à environ 400 millions d'euros pour le champ hospitalier et 600 millions d'euros pour les indemnités journalières.
Redevance d'enlèvement des ordures ménagères dans les Vosges du Sud
Le conseil communautaire de la Communauté de communes des Vosges du Sud (CCVS), réuni le 16 décembre, a adopté à l'unanimité une hausse de la redevance du Smictom de 6,5 % pour 2026. Le Smictom est l'organisme en charge de la collecte et du traitement des déchets pour les territoires concernés.
Le montant réclamé à la CCVS résulte d'une modification du mode de calcul du Smictom : la charge globale est désormais répartie par habitant entre les différentes intercommunalités desservies (plus de 41 000 habitants au total), puis chaque communauté reçoit une quote-part selon sa population (la CCVS compte plus de 15 000 habitants). Le Smictom a également renommé la contribution en « redevance Smictom » et instauré une tarification visant à faire contribuer davantage les usagers effectuant des levées supplémentaires.
Concrètement, les levées au-delà des neuf levées annuelles forfaitaires seront facturées à un tarif significativement plus élevé, la majoration de la levée supplémentaire étant indiquée comme environ deux fois supérieure à celle pratiquée l'année précédente.
Loyers de la Société de logement du haut-Escaut (SLHE)
L'organe d'administration de la Société de logement du haut-Escaut (SLHE) a décidé d'ajuster les loyers afin de financer des travaux de rénovation du parc immobilier qu'elle gère. La SLHE administre 625 maisons, 36 appartements et 19 garages situés dans les communes d'Antoing, Brunehaut et Rumes.
La valeur locative normale (VLN) n'avait pas été indexée depuis 2017 ; les adaptations récentes provenaient d'une formule adoptée par la Société wallonne du logement. La direction de la SLHE indique que les rénovations envisagées représentent des investissements importants, estimés à plus de 100 000 euros par logement, et justifient donc un réajustement des loyers.
La SLHE précise que, après adaptation, le loyer ne pourra pas excéder 20 % des revenus du ménage, conformément aux règles et dispositifs d'encadrement applicables.
Tarif social de l'électricité et du gaz
Le régulateur fédéral belge de l'énergie (Creg) a fixé les montants du tarif social pour la période de janvier à mars. Le tarif social de l'électricité est relevé de 9 % par rapport à la période précédente. Le prix du kilowattheure est fixé à 24,795 centimes d'euro pour le tarif monohoraire (TTC). Pour le tarif bihoraire, le prix est de 24,795 c€/kWh en heures de jour et de 22,836 c€/kWh en heures de nuit ; le tarif exclusif de nuit est fixé à 19,245 c€/kWh.
Pour le gaz naturel et la chaleur, le tarif social baisse de 4,9 %, à 4,514 centimes d'euro par kilowattheure. La Creg rappelle que le tarif social s'applique aux catégories de personnes éligibles et qu'il est identique pour tous les fournisseurs d'énergie ; elle revoit ce tarif chaque trimestre. Les nouveaux montants s'appliquent à compter du 1er janvier.








