Contexte de l'affaire
Jean-Pierre Dartevelle, ancien vice-président de la Fédération française de tennis (FFT), a été condamné à dix ans de réclusion criminelle par la cour criminelle du Doubs le 13 février 2025. Cette condamnation fait suite à des accusations de viols perpétrés sur une jeune joueuse de tennis, âgée de 17 à 19 ans au moment des faits, qui se sont déroulés de septembre 2016 à mars 2018. Dartevelle, qui avait alors près de 50 ans de plus que la victime, se voit également interdit d'exercer toute profession ou activité en relation avec les mineurs, suivant les recommandations de l'avocat général François Prélot.
Réactions et Appel
À la fin du procès, la reconnaissance de la plaignante en tant que victime par la cour a été jugée essentielle par son avocat, Benjamin Liautaud. Pour sa part, Jean-Pierre Dartevelle rejette fermement les allégations et évoque ce qu'il considère comme une "réécriture" de leur relation par son accusatrice, qualifiant cette dernière d'une "histoire d'amour magnifique". Sa défense, assurée par l'avocate Marie-Alix Canu-Bernard, a annoncé l'intention de faire appel de la décision rendue.
Déroulement du Procès
Durant les trois jours de procès, la constance des déclarations de Dartevelle a été relevée, malgré les attentes des proches de la victime d'entendre des aveux ou des excuses. Les témoignages ont mis en lumière les souffrances physiques et psychologiques subies par la victime, qui a traversé des périodes de troubles alimentaires tels que l'anorexie et la boulimie.
Arguments de la Défense et de l'Accusation
Dartevelle a soutenu que l'ensemble de la relation était consensuelle, tandis que la plaignante a exprimé avoir été manipulée et sous emprise morale, notamment à travers des échanges sur les réseaux sociaux. Ces interactions, selon elle, ont conduit à des violations de son intégrité.
Perspectives d'évolution
Avec l'appel largement attendu, l'affaire Jean-Pierre Dartevelle pourrait connaître de nouveaux développements dans les années à venir. Néanmoins, la condamnation actuelle constitue un point de repère majeur en termes de reconnaissance des actes par la justice.