Résumé des faits
Le parquet de Lyon a annoncé le 30 octobre la mise en examen de trois personnes après un incendie survenu le 20 octobre dans un local aménagé au sous-sol d’un immeuble du 3e arrondissement de Lyon. L’une des personnes a été mise en examen pour assassinat et placée en détention provisoire ; les deux autres ont été mises en examen pour non-assistance à personne en danger et placées sous contrôle judiciaire.
Circonstances de l’incendie
Le 20 octobre, vers 5 heures du matin, un incendie s’est déclaré dans un local d’environ vingt mètres carrés aménagé pour vivre, situé au sous-sol d’un immeuble de dix étages, rue André-Philip, dans le 3e arrondissement. Les secours sont intervenus et ont constaté quatre personnes en arrêt cardio-respiratoire. Les victimes, deux femmes et deux hommes, sont décédées des suites de l’inhalation de fumées ; elles ne présentaient pas de brûlures apparentes.
Intervention des secours
L’incendie a mobilisé un important dispositif de secours. Environ 78 sapeurs-pompiers, 34 engins et plusieurs équipes du Samu ont été dépêchés sur place. Le sinistre a été maîtrisé et éteint en début de matinée, empêchant sa propagation au rez-de-chaussée et aux étages supérieurs de l’immeuble.
Enquête et procédures judiciaires
Une enquête judiciaire a été ouverte après le sinistre. Les autorités ont procédé à des interpellations avant la mise en examen annoncée le 30 octobre. Les chefs de mise en examen sont, pour l’une des personnes, « assassinat » et, pour les deux autres, « non-assistance à personne en danger ». L’une a été placée en détention provisoire, les deux autres sous contrôle judiciaire. Les investigations se poursuivent afin de préciser les circonstances du départ de feu et les responsabilités éventuelles.
Contexte du lieu et antécédents
Les autorités locales et des occupants ont indiqué que le local et d’autres parties communes de l’immeuble étaient occupés de manière illicite par des personnes sans domicile fixe. La maire du 3e arrondissement a précisé que ces occupants « a priori » squattaient des caves du bâtiment, propriété d’un bailleur social. Des courriers et alertes avaient été adressés auparavant par des locataires et une association de défense des locataires au sujet de l’état d’insalubrité et des occupations récurrentes des parties communes. La responsabilité de l’entretien et de la sécurisation des caves a été signalée comme partagée ou incertaine entre différents acteurs.
Conséquences et éléments en cours
Les investigations judiciaires et techniques sont en cours. Les procédures ouvertes visent à établir les circonstances exactes du sinistre, l’origine du feu et les responsabilités pénales et civiles liées à l’événement.








