Faits principaux
Un séisme de magnitude 7,6 a été enregistré au large du nord-est du Japon le 8 décembre 2025. L’événement a entraîné l’émission d’une alerte au tsunami pour plusieurs préfectures du nord et de la côte est de l’archipel.
Données sismiques
Les autorités et organismes de surveillance ont indiqué que le tremblement de terre a été détecté en soirée locale. Les éléments suivants ont été rapportés : magnitude estimée à 7,6 ; épicentre situé au large de la côte de la préfecture d’Aomori, à une distance d’environ 70 à 80 km des côtes ; profondeur d’environ 50 km. L’heure de la secousse principale a été signalée vers 23h15 heure locale (14h15 GMT). Des répliques ont été enregistrées, dont une de magnitude 5,5 environ quinze à vingt minutes après la première secousse.
Alerte au tsunami et zones concernées
L’Agence météorologique japonaise (JMA) a émis une alerte au tsunami couvrant notamment les préfectures d’Aomori, d’Iwate et d’Hokkaido. Des vagues pouvant atteindre localement environ trois mètres de hauteur ont été annoncées. L’arrivée de la première vague a été estimée par les autorités et les médias publics aux environs de 23h40 heure locale (environ 14h40 GMT) pour certaines zones portuaires des régions septentrionales d’Aomori et d’Iwate.
Effets immédiats et mesures prises
Les secousses ont été ressenties sur une large partie de l’archipel. Les autorités locales ont demandé des évacuations dans les zones exposées le long des côtes concernées. Le gouvernement a indiqué la mise en place d’une cellule de crise au sein du cabinet de la Première ministre pour suivre la situation et coordonner les interventions. Les services de surveillance ont signalé la survenue de répliques et appelé à la prudence sur le littoral en raison du risque de vagues supplémentaires.
Contexte
Le Japon est exposé à une activité sismique fréquente en raison de sa position sur plusieurs plaques tectoniques. Un séisme sous-marin majeur suivi d’un tsunami avait déjà touché la côte nord-est du pays en mars 2011, provoquant des dégâts importants et des conséquences sur des installations nucléaires. Cette mémoire des événements antérieurs figure parmi les raisons des procédures d’alerte et d’évacuation mises en œuvre par les autorités.
Suites attendues
Les autorités ont indiqué que des informations complémentaires seraient communiquées au fur et à mesure de l’évolution de la situation. Les services météorologiques et sismologiques ont rappelé la possibilité de répliques et d’oscillations du niveau de la mer après la première vague, et ont recommandé aux populations des zones côtières de se tenir informées et d’observer les consignes officielles.








