Cet article présente, de manière factuelle et neutre, les candidatures, alliances et décisions locales rendues publiques fin septembre 2025 en vue des élections municipales de 2026.
Cergy (Val-d’Oise)
Le 29 septembre 2025, Armand Payet (Horizons), conseiller municipal d’opposition, a annoncé sa candidature à la tête d’une liste rassemblant des élus et responsables issus de la droite, du centre, du centre-gauche et des personnes non encartées. Alexandre Pueyo (Les Républicains), ancien rival, figurera sur la même liste en troisième position. Les porteurs de cette liste indiquent leur intention de se présenter dès le premier tour. La mairie de Cergy est dirigée par la gauche depuis plusieurs décennies : la gauche locale apparaît, selon les déclarations disponibles, divisée, avec notamment l’ambition affichée par Daisy Yaïch (La France insoumise) après son exclusion de l’équipe majoritaire.
La Châtre (Indre)
Le 29 septembre 2025, le député Nicolas Forissier (Les Républicains) a annoncé sa candidature à la mairie de La Châtre, commune où il a débuté sa carrière politique. Il a précisé que, en cas d’élection, il serait contraint de choisir entre la mairie et son mandat de député en application de la loi sur le non-cumul des mandats. Le maire sortant, Patrick Judalet, avait indiqué qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat.
Beaussais-sur-Mer (Côtes-d’Armor)
Le maire sortant Eugène Caro, qui avait précédemment annoncé qu’il ne se représenterait pas, a indiqué lors d’un conseil municipal récent qu’il figurerait finalement sur une liste pour les prochaines élections, sans pour autant en prendre la tête. Selon ses déclarations, ce changement de position résulte de divergences avec le successeur désigné et du souhait d’assurer la continuité de la gestion locale.
Villeurbanne (Rhône)
La France insoumise a désigné, le 29 septembre 2025, Mathieu Garabedian, adjoint au maire en charge des solidarités, comme tête de liste à Villeurbanne. Ce choix rompt avec la majorité municipale conduite par le maire socialiste Cédric Van Styvendael, élu en 2020 à la tête d’une majorité de gauche. Les éléments électoraux locaux cités montrent une progression des suffrages en faveur de LFI lors de scrutins successifs, ce qui a été évoqué comme contexte du choix de candidature. D’autres acteurs de gauche ont également indiqué leur intention de présenter des listes.
Tournefeuille (Haute-Garonne)
Le 29 septembre 2025, Laurent Soulié (Renaissance), chef de file de l’opposition municipale, a annoncé sa candidature pour les élections municipales à Tournefeuille. Battu en 2020 de 48 voix, il a déclaré vouloir rassembler des forces du centre et de la droite. Il a détaillé plusieurs priorités : repenser l’urbanisme pour intégrer commerces et équipements dans des zones en projet, renforcer les effectifs de la police municipale, développer l’attractivité économique, la transition écologique et les mobilités. Une réunion publique a été programmée pour échanger avec les habitants.
Mortagne-au-Perche (Orne)
La maire sortante Virginie Valtier a confirmé qu’elle briguerait un second mandat. À la date des déclarations, la composition définitive de sa liste restait en cours d’élaboration et des réunions étaient prévues pour confirmer certains noms. Elle a indiqué que l’équipe municipale travaillait sur des dossiers de fin de mandat.
Trappes (Yvelines)
Dalale Belhout, conseillère municipale d’opposition et membre de La France insoumise, a lancé sa campagne à la tête de la liste « Trappes Populaire ». Son programme se concentre sur l’emploi, la jeunesse, l’insertion, la lutte contre les discriminations à l’embauche, la rénovation du parc de logements et le maintien des services publics locaux. Sa candidature a été présentée comme rassemblant des composantes de gauche, notamment Europe Écologie Les Verts et le Parti communiste. Un premier débat public sur l’éducation, la jeunesse et l’emploi a été annoncé.
Gaillon (Eure)
Le 23 septembre 2025, Édouard Varin, conseiller municipal d’opposition âgé de 24 ans, a officialisé sa candidature pour conduire la liste « Gaillon mérite mieux » et proposer une alternative à l’équipe municipale en place depuis 18 ans. Il a indiqué que son équipe était constituée aux deux tiers et a présenté des thèmes prioritaires : amélioration du cadre de vie (propreté, accessibilité, voirie, végétalisation), sécurité, santé, éducation et soutien au tissu associatif.
Les Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône)
Maximilien Fusone, conseiller municipal d’opposition et conseiller régional, a officialisé sa candidature aux municipales. Membre du Rassemblement national depuis plusieurs années, il avait été candidat lors des scrutins municipaux précédents. À la date des déclarations, il n’avait pas l’investiture nationale du RN pour la commune.
Avignon (Vaucluse)
Un sondage Ifop commandé par Les Républicains, présenté comme simulant un scrutin hypothétique, plaçait le Rassemblement national en tête, devant une union du centre et de la droite et des listes de gauche. Des responsables locaux ont réagi publiquement, certains estimant que le sondage imputait des responsabilités à la majorité sortante, d’autres contestant la méthodologie ou les conclusions.
Conditions pour se présenter aux municipales
Les éléments consultés rappellent les conditions d’éligibilité et les règles de dépôt de candidatures pour les élections municipales : être âgé d’au moins 18 ans et de nationalité française, jouir des droits civiques et politiques, justifier d’un lien avec la commune (inscription sur les listes électorales ou paiement de contributions directes), et ne pas être sous le coup d’une inéligibilité. Les citoyens de l’Union européenne non français peuvent figurer sur une liste pour les élections municipales mais ne peuvent pas être élus maire. Des règles d’incompatibilités et de non-cumul de mandats s’appliquent. Les dates précises et modalités de dépôt sont précisées par arrêté ; la clôture du dépôt intervient habituellement quelques semaines avant le premier tour.
Contexte et portée
Ces annonces, éparses sur plusieurs territoires, reflètent la dynamique locale propre à la campagne municipale : alliances transversales dans certaines communes, recompositions à gauche dans d’autres, et candidatures issues de la diversité générationnelle et politique. Elles participent à la construction du paysage politique local en amont des municipales 2026.