Condamnations et appels
Le 19 décembre, la cour criminelle de Vaucluse a condamné Dominique Pelicot et 50 co-accusés dans l'affaire dite des viols de Mazan. Les peines prononcées variaient de trois ans de prison, dont deux avec sursis, à 20 ans de réclusion criminelle, tandis que le ministère public avait initialement requis des peines allant de quatre à 18 ans. Au moins quinze accusés ont choisi de faire appel du verdict, et ils doivent effectuer cette démarche avant le 30 décembre à minuit.
Nature des accusations
Dominique Pelicot est accusé d'avoir drogué son épouse à son insu et d'avoir facilité les viols commis par plusieurs hommes recrutés sur Internet. Les audiences, qui ont duré environ quatre mois, ont mis en lumière des discussions sur les violences faites aux femmes.
Perspectives de procès
Les appels enregistrés incluent des démarches conservatoires, permettant aux accusés de potentiellement retirer leurs appels ultérieurement. Un nouveau procès est prévu d'ici un an et se déroulera cette fois-ci devant un jury populaire, avec le risque de condamnations potentielles plus lourdes.
Réactions et implications
L'avocate de Dominique Pelicot a précisé que toutes les options sont à l'étude, même si son client n’a pas encore décidé de faire appel. La loi stipule que le procès en appel doit commencer dans les six mois suivant la validation d'appel, période qui peut être prolongée une fois.
Les avocats de Gisèle Pelicot, la victime présumée, ont affirmé qu'elle respecte le droit des accusés d'exercer leur droit d'appel, tout en espérant une résolution rapide de l'affaire.