Faits
Un homme né en Afghanistan, âgé de 20 ans, a été interpellé à Lyon le 26 octobre. Il a été mis en examen à Paris le 29 octobre pour "participation à une association de malfaiteurs terroriste criminelle" et pour "financement d’entreprise terroriste". Il a été placé en détention provisoire.
Mesures judiciaires
Les chefs de mise en examen visent la participation à une association de malfaiteurs à visée terroriste et le financement d’une entreprise terroriste. La détention provisoire a été ordonnée à l’issue des premières diligences judiciaires.
Activités présumées et éléments d’enquête
L’enquête évoque des transmissions de contenus et des relais de communication visant la diffusion de la propagande d’une branche de l’organisation État islamique appelée « État islamique au Khorassan » (EI‑K). Des envois de fonds vers l’étranger et des transferts financiers numériques ont été signalés. Des opérations de traduction et de relais de messages sur des plateformes accessibles au public sont également citées par les enquêteurs.
Le suspect faisait l’objet d’une procédure antérieure pour apologie du terrorisme.
Intervention des services
L’interpellation a été réalisée dans un centre de rétention administrative à Lyon par des unités de sécurité intérieure. Le dossier est instruit par le parquet national antiterroriste, avec l’intervention des services de renseignement compétents.
Contexte
L’EI‑K est une branche régionale liée à l’État islamique, active notamment en Afghanistan et au Pakistan et engagée dans des actions armées et des campagnes de communication. Les autorités judiciaires antiterroristes indiquent une part importante de dossiers liés au jihadisme parmi leurs procédures et un renforcement des dispositifs de surveillance des relais et des circuits financiers.
Suite de la procédure
L’instruction judiciaire se poursuit. Les éléments de charges et l’avancement de l’enquête pourront évoluer en fonction des actes d’instruction et des décisions des magistrats.








