Faits
Le 18 novembre 2025, une attaque combinant un véhicule de type voiture-bélier et des coups de couteau a eu lieu au carrefour du Gush Etzion, sur la route entre Bethléem et Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée.
Le Magen David Adom (MDA) a fait état d'un décès : un homme d'une trentaine d'années. Trois autres personnes ont été évacuées vers des hôpitaux de Jérusalem, dont une femme d'environ 40 ans et un adolescent de 15 ans présentant des plaies pénétrantes.
Opérations sur place
L'armée israélienne a annoncé qu'une attaque à la voiture-bélier et au couteau avait eu lieu au même endroit et a indiqué avoir tué deux auteurs sur place. Selon l'armée, plusieurs explosifs ont été découverts dans le véhicule utilisé et ont été neutralisés par des spécialistes en déminage de la police des frontières. Des fouilles, des barrages routiers et le bouclage du périmètre ont été mis en place par les forces de sécurité.
Un journaliste présent sur les lieux a constaté le périmètre bouclé.
Yaron Rosental, président du conseil régional du Gush Etzion, a déclaré que c'était la deuxième attaque au carrefour en un an et a appelé à des mesures de sécurité et au renforcement des implantations.
Contexte
Depuis l'attaque du mouvement Hamas le 7 octobre 2023 et l'ouverture des hostilités qui a suivi à Gaza, la Cisjordanie a enregistré une augmentation des violences. Selon des données citées par les autorités citées dans les reportages, au moins 43 Israéliens, civils et militaires, ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids israéliens, et au moins 1 006 Palestiniens, combattants et civils, ont été tués par des soldats ou des colons, d'après un décompte mentionné dans les dépêches. L'ONU a indiqué que la Cisjordanie a connu en octobre un pic de violences inédit en près de deux décennies.
Situation humanitaire et démographique
Le carrefour du Gush Etzion se situe à proximité de colonies israéliennes. En Cisjordanie, plus de 500 000 Israéliens vivent dans des colonies considérées illégales par l'ONU au regard du droit international, aux côtés d'environ trois millions de Palestiniens.
Aucune information supplémentaire officielle sur l'identité des auteurs, leurs revendications directes, ou sur l'état de santé précis des blessés n'était disponible au moment des rapports initiaux.








